Ce soir (18-21h), vernissage d’une expo de Xavier Veilhan intitulée « Collages ». Chez Dilecta, 49, rue Notre-Dame de Nazareth. C’est aussi le lancement dans le même lieu d’un livre sur lui auquel je ne me souviens pas d’avoir participé, mais j’oublie tout, et où il y a pourtant ce court texte-poème que je trouve émouvant (mais qui est un peu absurde, on a l'impression que je suis son amant, ce dont je ne me souviens pas non plus) :
« Xavier Veilhan, son nom est un poème : Xavier veillant, le poème d'un garçon sur l'oreiller. Ce n'est pas lui, mais c'est lui que j'aime : il veille. Il est bleu et blanc, il inscrit des beautés très vastes et très larges dans l'espace public. Il réfléchit. C'est sur fond de ténèbres que ça se lit, la beauté. Parce que rien n'est jamais qu'apparence, même les plus durs matériaux — et, quant aux êtres de chair, ce n'est rien, fantômes et transparences laissent passer la lumière, des voilages, des robots transparents. Les chevaliers blancs sont d'azur et de temps.
« Million d'oiseaux d'or », si l'on veut faire aussi beau que Rimbaud. »
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