P igeons
Merci encore pour ton spectacle si riche et si vaste ! Ce qui m’a plu le plus — et qui m’a fasciné —, c’est le réel et le contraste créé par la juxtaposition des deux espaces, celui du quartier et celui de l’Athénée. J’ai trouvé ça très audacieux et je me suis demandé même comment l’Athénée pouvait — enfin — laisser parler la vérité. J’ai toujours eu envie de travailler dans ce théâtre, et, là, ce spectacle est fait. Inoubliable suicide de ton alter ego dans la fosse, inoubliable installation crayeuse qui s’écroule (j’ai impression d’en respirer la poussière), inoubliable poésie inscrite sur le mur (ou le rideau de fer ?) mêlant la musique d’une autre race (comme les pigeons) à la trivialité d’une vie, cave, Ravel… Humanité objectivement inconnue et abstraite — qu’est-ce qu’elle se fait à elle-même, la vie ? Bravo ! Je suis très impressionné — et ému de t’avoir rencontré !
Labels: correspondance paris
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