Thursday, September 27, 2018

L ive


« La peur a certes toujours existé, mais la voici aujourd'hui administrée, orchestrée, politisée. Ce sentiment est dû à une hypermodernité qui abolit les distances, pollue l'espace et plonge les sujets connectés à l'actualité dans un live permanent. Nous ne vivons pas la fin de l'histoire, mais la « fin de la géographie », assure-t-il.
Et à l'ancienne utopie collectiviste a succédé un « communisme des affects » qui synchronise les émotions de milliers d'individus réunis virtuellement devant leur écran pour assister aux attentats terroristes ou aux éclats sportifs en temps réel. Mais ce monde du mouvement permanent est aussi celui des communautarismes et du repli sur soi, effets collatéraux d'un monde rendu inhabitable par cette constante compression du temps. »

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home