Rencontré hier au café Pas Si Loin, Régis, le très sympathique régisseur de Fabrice Luchini. Il me raconte la névrose (les névroses) et la splendeur (les splendeurs) de Luchini. Je vois très bien (tout le monde voit, mais, lui, il le vit de très près). Je lui cite la phrase de RESTER VIVANT : « L’expérience poétique et l’expérience névrotique sont deux chemins qui se croisent, s’entrecroisent, et finissent le plus souvent par se confondre : ceci par dissolution du filon poétique dans le flot sanglant de la névrose. » Il trouve que c’est, précisément exprimé, ces deux chemins, le cas de Fabrice Luchini. Houellebecq pense encore à Baudelaire à ce moment-là. Baudelaire qui, les derniers mois de sa vie, après une attaque, n’avait plus que deux mots pour tout exprimer : « cré » et « non », « Crénom ! ». RESTER VIVANT, ce soir, au café Pas Si Loin, 1, rue Berthier, à Pantin, métro ligne 7, Porte de la Villette ou Quatre Chemins. Entrée libre
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Wednesday, June 26, 2019
R égis, le régisseur
Rencontré hier au café Pas Si Loin, Régis, le très sympathique régisseur de Fabrice Luchini. Il me raconte la névrose (les névroses) et la splendeur (les splendeurs) de Luchini. Je vois très bien (tout le monde voit, mais, lui, il le vit de très près). Je lui cite la phrase de RESTER VIVANT : « L’expérience poétique et l’expérience névrotique sont deux chemins qui se croisent, s’entrecroisent, et finissent le plus souvent par se confondre : ceci par dissolution du filon poétique dans le flot sanglant de la névrose. » Il trouve que c’est, précisément exprimé, ces deux chemins, le cas de Fabrice Luchini. Houellebecq pense encore à Baudelaire à ce moment-là. Baudelaire qui, les derniers mois de sa vie, après une attaque, n’avait plus que deux mots pour tout exprimer : « cré » et « non », « Crénom ! ». RESTER VIVANT, ce soir, au café Pas Si Loin, 1, rue Berthier, à Pantin, métro ligne 7, Porte de la Villette ou Quatre Chemins. Entrée libre
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