E dith Moineau
Allez, donne-moi la photo aux cerises, je vais faire de toi une star... (D'ailleurs, ça marche, j'ai vu que Marcial Di Fonzo Bo — qui, il faut le dire, me baisait à sec à une certaine époque incertaine de ma jeunesse, mais qui n'a-t-il pas baisé ? — à sec — à certaines époques incertaines de nos jeunesses — s'intéresse à tes photos (fais gaffe à tes fesses)). Sur Teilhard de Chardin, j'ai une anecdote. Edith Piaf s'en était entichée et, comme elle était une dictatrice, elle obligeait tout son monde tous les jours pendant des heures à l'écouter lire à haute voix des extraits (ou l'intégrale, sans doute) de l'œuvre de son nouveau gourou. Un jour il y en a eu un (de son monde) qui a craqué et, en s'éclaircissant la voix, contrefaisant l'accent anglais : « Hum, hum... Five o'clock... Si nous allions prendre un Teilhard dans le Chardin... » Edith n'a répondu que d'un : « Pauvre con ! » définitif. Allez, c'est gratuit, c'est cadeau, eh oui, je suis comme ça, j'ai cette générosité... Ah, peut-être, ce qui me ferait plaisir, mais à la rigueur, hein ? si tu n'y tiens pas plus que ça, c'est, tu sais, cette petite photo très jolie où tu as l'air d'être mon amant et moi de l'une de tes cerises... tu sais, mon chéri, celle dans l'arbre, assez réussie... Si tu ne me la donnes, salaud ! au moins la vends pas à ce pd de Lassïnce !
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