P our la coiffeuse (je lui lirai demain)
« Se sent-on coupable lorsque qu’on n’est pas capable d’étaler son bonheur devant les autres ? Et vous l’écrivez : « Il y a des cas, quand les autres si gentiment, avec une telle confiance, tant d’ouverture, se racontent où l’on se sent coupable de recevoir sans rien donner »… — Oui, on se dit : les autres se racontent, ils se voient comme des personnages, ils se voient avec des traits de caractères extrêmement définis et très simplifiés et ces traits-là et pas les autres. Et, soi-même, on ne se raconte pas parce que justement on aurait l’impression de les tromper, on ne sait pas exactement qui on est. Alors, on a des remords, on se dit qu’ils doivent penser : c’est de la fierté. Parce que, dès le moment où on commence à en parler et où on se raconte soi-même, moi, en tout cas, moi, ça me paraît faux aussitôt, je vois aussitôt l’opposé. »
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