Tuesday, March 02, 2021

H amster




Pas seulement drôle, aussi à pleurer. Il faut peut-être prévenir qu’en disant la littérature, la littérature… eh bien, ça fait pleurer (sur soi, sur les autres), ça désole parce que ça chante le malheur (qu’il faut bien connaître pour le chanter). Madame Bovary m’a empêché de dormir (plusieurs nuits), elle est tellement paumée, piégée, j'avais envie de l’aider, l’alouette. J’exagère ; au fond, ce qui fait pleurer, c’est la propre vie de Nathalie Quintane. C’est qu’elle arrive (par quel mystère, quel génie ?) à se mettre vivante dans son œuvre. C’est la vie-même de Nathalie Quintane qui fait pleurer, qui, comme toutes les vies, fait pleurer. Je voudrais l’empêcher de vieillir, je voudrais l’empêcher de perdre son temps dans l’Education nationale, je voudrais qu’il lui arrive de belles choses. Et non ! La belle chose qui lui est arrivée, à Nathalie Quintane, c’est qu’elle écrit et c’est ça qui émeut, cette compensation, elle réussit sa vie de cette manière avec la littérature...

0 Comments:

Post a Comment

<< Home