Très cher,
Ton texte est très beau, très vivant ! J'adore « mon épuisante présence d'observateur mielleux » !
Tes « frais réels » m'ont bien amusé... souvenirs!
Mes cheveux étaient trop longs, j'ai profité d'un « webinaire » de l'éducation nationale, cet après-midi, pour en couper quelques centimètres (on nous avait demandé de couper les caméras). Je suivais le « contenu pédagogique » tout en donnant des coups de ciseaux dans les mèches, en m'aidant d'une fiole de E-liquide pour marquer la longueur des cheveux (je dirais 13 cm à vue d'oeil). Je garde de la longueur quand même. Plus envie des cheveux ras ! Quant à la couleur, je m'applique une préparation de henné châtain depuis un an, et, ma foi, ça passe beaucoup mieux (l'effet est plus naturel) que les couleurs industrielles pour dames (que tu détestais !).
A propos de la photogénie, et du fait de « se donner », je t'envoie des visages que j'ai photographiés ce week-end dans une joyeuse manif LGBT en pleine campagne ! Ce sont deux filles qui faisaient des percussions bien énergiques.
J'enseigne le théâtre en lycée cette année, ce qui n'a pas été satisfaisant avec le masque que les élèves devaient porter au plateau. On a vu un affreux spectacle au lycée ce matin (on peut accueillir des compagnies, à défaut de pouvoir aller dans les théâtres). C'était plus ou moins une lecture des discours de Veil en 75 et de Badinter en 81 sur l'IVG et la peine de mort. Mais c'était tout sauf du théâtre. Pas de magie, trop de parole, et un metteur en scène qui a fait un « bord de scène » docte et moralisateur (sur l'engagement politique). Le théâtre a manqué de disparitions cette année ;-)
Bisous,
Pierre
Labels: correspondance pierre lucas
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