Cette révolution, elle va pas bientôt finir ? Les accusations les plus graves se mélangent avec les plus insignifiantes…
Mais Nicoletta sort un nouveau disque, AMOURS ET PIANOS, quoi de plus consolant… Pour moi, c’est la plus grande, la plus miraculeuse, la plus inespérée, un ange de Dieu, Nicoletta, celle qui surgit aux moments les plus absolus, les plus inconnus. « Moi, je préfère mon temps même s’il est un peu court / A votre infiniment man-an-que d’amour ».
Un jour, j’ai aimé une femme, une autre femme, qui chantait juste. Elle pouvait chanter — juste — « Il est mort le soleil ». Je crois qu’elle l’avait même fait dans un spectacle qui s’appelait Le Dispariteur. Tout est enfoui dans une mémoire qui ressemble à de l’oubli. Mais, dans la vie, beaucoup, infiniment, je n’ai pas oublié — ou plutôt ça me revient dans la messe cathédrale portes ouvertes d'écouter ce soir Nicoletta. La musique est la clé de l’amour et de l’amitié.
Que plaisir de te voir tout à l’heure, cher Jean-Pierre, je ne sais pas, je pensais rencontrer un homme abîmé (pour le moins) ou amer : tu m’as foutu la pêche. Ta beauté, ta jeunesse, ta santé… Je ne regrette qu’une chose : ne pas t’avoir photographié, je n’ai pas osé, je t’aurais fait en poster pour ma chambre (ma chambre d’ado, je veux dire) parce qu’il y a une bizarrerie évidemment : j’aime les femmes, mais je suis amoureux des garçons (ou quelque chose comme ça, surtout les garçons qui ressemblent à des garçons, il y a des traves en moi). Une autre chose que je regrette, c’est de n’être pas à ton niveau intellectuellement. Si je l’étais, on pourrait échanger (plus). Mais tu fais des choses beaucoup plus complexes que celles que j’esquisse, il faut un niveau…
Bref, pour le moment, ne bouge pas, tu es le soleil ! (c’est pour la photo).
A bientôt,
Yves-No
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