L'ile au caramel
L’île au caramel
A pour nom : ENEZ AN EIN
Hélèna voulait dire, lors d’un précédent poème
Mais les soirées se ressemblent et se précisent
La Baie d’Along
« C’est une quadrichromie délavée par le soleil. »
Voyez-vous un vieil emballage d’Esquimau
De glace d’il y a longtemps
Qu’on aurait retrouvé. Le jaune et le noir disparaissent en premier ; ne restent plus que le rouge et le bleu, du magenta et du cyan
Débat :
- Moi j’vois pas mal de jaune. J’vois du blond, pour tout te dire
- Oui, mais moi j’vois… c’est une déformation professionnelle si tu veux… j’vois les choses imprimées
Ouessant les jardins
Les enfants
La Baie d’Along
Le soir-meurtre
Tout se tu
Rien ne se
Sait
Un bleu gris Britt
Miroir-lac
Les verts, le vert émeraude, bleu, soir et ces couleurs qui vont mourir, fleurs
Pelouse vers la mer
Le bonheur sourd quoi que nous fassions, nous transpirons, quoique nous fassions dans le bonheur
Hélèna ne sait pas, ne sait pas ce qu’elle sait
Barbecue dérive un peu de fumée
Le chiffre 735 est apparu dans le sommeil
Hé ho !
« Mère la mort la fenêtre ouverte de tes bras me casse les vitres de mes oreilles !… Non, j’invente un peu… »
Le vent, qu’il fasse sa vie, on le laisse pénétrer
Où il veut
Pour lire les fenêtres sont ouvertes, pour lire, pour rêver, pour
Attendre. Un petit bruit électrique, c’est le cliquetis d’un hauban
Les rideaux, les fenêtres, les arbres et leurs branches
Les plumes, les poils
Les feuilles
Volantes, attachées
Tout cela, tandis que je continue de rêver, me semble parfaitement cohérent
La jungle s’assombrit
La fumée traverse la route
Les enfants sont passés (au travers)
Les rochers du Sud
Tout reste en place, mais le temps change
Le linge, morceaux de vent, morceaux de ciel
La vue, la vie verte
Ciel couvert là où la population des herbes pousse vers le haut comme une marée
Comme une jouissance
M’a dit Hélèna
Mais j’y pensais aussi
En la branlant
Je pensais que c’était comme
Quand j’étais sur le rocher, nu, recouvert par les vagues
Au bout de la Pointe Sud
Qui doit avoir un autre nom, peut-être, que « Pointe Sud »
Des vélos passent sur la route comme un tuyau
Des côtelettes de veau nous attendent, nous
Mais un avion vrombit, fabrication humaine
Comme les boîtes de Banania
Mouettes laquées, ciel tonnerre. Des îles dans le ciel un archipel
Un chapelet…
La frange soulevée à l’Ouest
Je ne fuis pas l’angoisse de la mort dans la suractivité
La réalité les yeux tournent et voient
La vie est le théâtre et la mise en scène de ce qu’il y a de mieux chez nous
Rocky Bay, Christmas Island
People : sac de Sandrine Kiberlain (porté par Audrey) et chemise de nuit (qu’Hélèna porte en robe) de Sylvia Bataille
Noms souvent évoqués : celui d’Emmanuel Carrère, de Nicolas Sarkozy, de Lady Di
Heu…
POINTE DE ROC’H HIR
Le poète a toujours raison, Amy Winehouse, Jean-Louis Bidet
Puis, sur le tard, Catherine Deneuve (qu’Hélèna a interviewée), Vincent Gallo, Jean d’Ormesson
On a parlé de Christophe Fiat, de David Monceau, de Marguerite Duras, de Julien Gallé-Ferré
De Yann Tiersen, de Titi, de Fifi la boulange, de la bouchère de Lampaul
Et de Rémy Héritier, de Marlène Saldana, d’Audrey Gaisan, le cas a été évoqué de Carole Bodin, celui de Marcus Vigeron-Coudray
Caroline Marcilhac, Maud Le Pladec, Mickaël Phelippeau, Vincent Druguet, José Alfaroba, Marie-Thérèse Allier, Cécilia Bengoléa
Loïc Touzé, Latifa Laâbissi, David Di Nota
Patrick Poivre d’Arvor, Claire Chazal, Sandra Basch, Georges Prat (le fils d’Hélèna), Frédéric Danos, Tom Danos
Hélèna Villovitch, Yves-Noël Genod
Xavier Carroff, Joséphina Lemoniz
Olivier Py
Wayne Byars, Julie Guibert, Boris Charmatz, Édouard Levé…
Elle est là, la vie heureuse, sous l’eau, dans la force et le silence
10, 11, 12, 13, 14 août 2007.
A pour nom : ENEZ AN EIN
Hélèna voulait dire, lors d’un précédent poème
Mais les soirées se ressemblent et se précisent
La Baie d’Along
« C’est une quadrichromie délavée par le soleil. »
Voyez-vous un vieil emballage d’Esquimau
De glace d’il y a longtemps
Qu’on aurait retrouvé. Le jaune et le noir disparaissent en premier ; ne restent plus que le rouge et le bleu, du magenta et du cyan
Débat :
- Moi j’vois pas mal de jaune. J’vois du blond, pour tout te dire
- Oui, mais moi j’vois… c’est une déformation professionnelle si tu veux… j’vois les choses imprimées
Ouessant les jardins
Les enfants
La Baie d’Along
Le soir-meurtre
Tout se tu
Rien ne se
Sait
Un bleu gris Britt
Miroir-lac
Les verts, le vert émeraude, bleu, soir et ces couleurs qui vont mourir, fleurs
Pelouse vers la mer
Le bonheur sourd quoi que nous fassions, nous transpirons, quoique nous fassions dans le bonheur
Hélèna ne sait pas, ne sait pas ce qu’elle sait
Barbecue dérive un peu de fumée
Le chiffre 735 est apparu dans le sommeil
Hé ho !
« Mère la mort la fenêtre ouverte de tes bras me casse les vitres de mes oreilles !… Non, j’invente un peu… »
Le vent, qu’il fasse sa vie, on le laisse pénétrer
Où il veut
Pour lire les fenêtres sont ouvertes, pour lire, pour rêver, pour
Attendre. Un petit bruit électrique, c’est le cliquetis d’un hauban
Les rideaux, les fenêtres, les arbres et leurs branches
Les plumes, les poils
Les feuilles
Volantes, attachées
Tout cela, tandis que je continue de rêver, me semble parfaitement cohérent
La jungle s’assombrit
La fumée traverse la route
Les enfants sont passés (au travers)
Les rochers du Sud
Tout reste en place, mais le temps change
Le linge, morceaux de vent, morceaux de ciel
La vue, la vie verte
Ciel couvert là où la population des herbes pousse vers le haut comme une marée
Comme une jouissance
M’a dit Hélèna
Mais j’y pensais aussi
En la branlant
Je pensais que c’était comme
Quand j’étais sur le rocher, nu, recouvert par les vagues
Au bout de la Pointe Sud
Qui doit avoir un autre nom, peut-être, que « Pointe Sud »
Des vélos passent sur la route comme un tuyau
Des côtelettes de veau nous attendent, nous
Mais un avion vrombit, fabrication humaine
Comme les boîtes de Banania
Mouettes laquées, ciel tonnerre. Des îles dans le ciel un archipel
Un chapelet…
La frange soulevée à l’Ouest
Je ne fuis pas l’angoisse de la mort dans la suractivité
La réalité les yeux tournent et voient
La vie est le théâtre et la mise en scène de ce qu’il y a de mieux chez nous
Rocky Bay, Christmas Island
People : sac de Sandrine Kiberlain (porté par Audrey) et chemise de nuit (qu’Hélèna porte en robe) de Sylvia Bataille
Noms souvent évoqués : celui d’Emmanuel Carrère, de Nicolas Sarkozy, de Lady Di
Heu…
POINTE DE ROC’H HIR
Le poète a toujours raison, Amy Winehouse, Jean-Louis Bidet
Puis, sur le tard, Catherine Deneuve (qu’Hélèna a interviewée), Vincent Gallo, Jean d’Ormesson
On a parlé de Christophe Fiat, de David Monceau, de Marguerite Duras, de Julien Gallé-Ferré
De Yann Tiersen, de Titi, de Fifi la boulange, de la bouchère de Lampaul
Et de Rémy Héritier, de Marlène Saldana, d’Audrey Gaisan, le cas a été évoqué de Carole Bodin, celui de Marcus Vigeron-Coudray
Caroline Marcilhac, Maud Le Pladec, Mickaël Phelippeau, Vincent Druguet, José Alfaroba, Marie-Thérèse Allier, Cécilia Bengoléa
Loïc Touzé, Latifa Laâbissi, David Di Nota
Patrick Poivre d’Arvor, Claire Chazal, Sandra Basch, Georges Prat (le fils d’Hélèna), Frédéric Danos, Tom Danos
Hélèna Villovitch, Yves-Noël Genod
Xavier Carroff, Joséphina Lemoniz
Olivier Py
Wayne Byars, Julie Guibert, Boris Charmatz, Édouard Levé…
Elle est là, la vie heureuse, sous l’eau, dans la force et le silence
10, 11, 12, 13, 14 août 2007.
Labels: ouessant yves-noël genod hélèna villovitch rémy héritier audray gaisan
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