D'Éric Vautrin à propos de Blektre
De : vautrin.eric@gmail.com
Objet : blektre lyon
Date : 23 octobre 2007 00:53:33 HAEC
À : yvesnoelgenod@wanadoo.fr
Cc : qu.be@wanadoo.fr
Monsieur,
samedi, je n'étais pas comme Danos, j'étais devant votre version de Blektre. j'en suis sorti joyeux, ce qui n'aurait pas dû arriver si les mots avaient encore du sens et que j'avais bien écouté, sans doute. pourtant j'ai écouté, et j'ai trouvé ça très bien (ce qui ne veut rien dire, etc, et le jeu était ailleurs).
vous dire pourquoi ne m'est pas simple. le texte de Quintane/Torris - on finit par plus savoir quoi est à qui, tant mieux - est magistral dans sa cruauté, c'est peu dire, et aussi dans sa façon d'échapper à ses propres images et imageries, son geste permanent de défaire, sa variation violente qui évite tout ressort interne, toute structure chérissant ses références, sa capacité à tout absorber et à s'en sortir aussi sec, son ironie dégagée. et vous avez fait la même chose, et ça semble improbable à dire. ce que Torris a trouvé dans la fiction, ce que Quintane a trouvé dans le langage, vous l'avez trouvé tout ailleurs, sans mimer ses façons à elle, qui sont celles de l'écriture, mais au contraire comme en les parachevant par celles de la scène, du théâtre et de tout ce que ce face à face scénique implique. il y a quelque chose, pour moi, d'inimaginable, dans ce que j'ai vu samedi ; et c'est pas fréquent.
j'avais vu tantôt votre Dispariteur, et j'avais beaucoup ri, de ce même rire qui dégage les espaces. samedi, c'était rebelote, en plus puissant encore. il y a quelque chose de très simplement libre, je sais bien que c'est trop simple d'écrire cela ainsi et que la "liberté" n'a pas grand chose à faire là, mais ça commence pas loin, dans vos propositions.
bien cordialement à vous,
éric vautrin
Objet : blektre lyon
Date : 23 octobre 2007 00:53:33 HAEC
À : yvesnoelgenod@wanadoo.fr
Cc : qu.be@wanadoo.fr
Monsieur,
samedi, je n'étais pas comme Danos, j'étais devant votre version de Blektre. j'en suis sorti joyeux, ce qui n'aurait pas dû arriver si les mots avaient encore du sens et que j'avais bien écouté, sans doute. pourtant j'ai écouté, et j'ai trouvé ça très bien (ce qui ne veut rien dire, etc, et le jeu était ailleurs).
vous dire pourquoi ne m'est pas simple. le texte de Quintane/Torris - on finit par plus savoir quoi est à qui, tant mieux - est magistral dans sa cruauté, c'est peu dire, et aussi dans sa façon d'échapper à ses propres images et imageries, son geste permanent de défaire, sa variation violente qui évite tout ressort interne, toute structure chérissant ses références, sa capacité à tout absorber et à s'en sortir aussi sec, son ironie dégagée. et vous avez fait la même chose, et ça semble improbable à dire. ce que Torris a trouvé dans la fiction, ce que Quintane a trouvé dans le langage, vous l'avez trouvé tout ailleurs, sans mimer ses façons à elle, qui sont celles de l'écriture, mais au contraire comme en les parachevant par celles de la scène, du théâtre et de tout ce que ce face à face scénique implique. il y a quelque chose, pour moi, d'inimaginable, dans ce que j'ai vu samedi ; et c'est pas fréquent.
j'avais vu tantôt votre Dispariteur, et j'avais beaucoup ri, de ce même rire qui dégage les espaces. samedi, c'était rebelote, en plus puissant encore. il y a quelque chose de très simplement libre, je sais bien que c'est trop simple d'écrire cela ainsi et que la "liberté" n'a pas grand chose à faire là, mais ça commence pas loin, dans vos propositions.
bien cordialement à vous,
éric vautrin
Labels: blektre yves-noël genod nathalie quintane charles torris dispariteur
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