Thursday, February 07, 2008

Chéri, j'espère que les problèmes avec tes acteurs vont s'arranger

L'histoire avec Frédéric Beigbeder que je ne voulais plus te raconter ce matin parce que finalement elle n'avait pas grand intérêt (et je m'en suis aperçue au moment où je t'ai dit que tu allais l'adorer) c'est que l'autre jour, lundi, on n'a pas arrêté d'annoncer sur France Inter qu'il avait passé la nuit en garde à vue, attrapé en train de "sniffer de la coke sur le capot d'une voiture". C'est l'expression qu'utilisaient les journalistes à chaque nouveau flash d'info, expression que je trouvais bizarre parce qu'à mon avis, à moins de sniffer soi-même de la coke et d'en parler entre usagers, on dit plutôt "consommer de la cocaïne" si on s'adresse aux millions d'auditeurs d'une radio publique. Et le même jour, sur la même station, j'avais entendu son frère Charles observer sentencieusement que "les échecs nous rendent plus fort, parce qu'ils nous obligent à rebondir". Il parlait de sa vie à lui dont il a tiré un livre, Energie positive (Ramsay). Ça faisait beaucoup de Beigbeder pour une seule journée et j'avais noté tout ça dans ce carnet de "films vus" qui me sert plus ou moins de journal intime. Quand j'ai vu Frédéric à la projo d'hier, j'étais un peu gênée, je me disais que les gens devaient le regarder comme une espèce de repris de justice et j'essayais de ne pas faire de même. Je me demandais si je devais lui parler de cette histoire de capot de bagnole, mais je ne le connais pas assez pour plaisanter de ça avec lui, bien sûr. A la fin de la projo, on a échangé deux mots sur le film, qu'on avait bien aimé tous les deux et voilà, c'est tout. Parfois, j'ai l'impression que je tiens une bonne histoire parce que deux bribes de pensée semblent s'organiser avec une certaine cohérence, mais le plus souvent c'est juste pas grand chose. Et quand en plus j'ai mal à la tête (mal de tête + règles = 2 254 312 occurrences sur google), ça devient de la bouillie. Chéri, j'espère que les problèmes avec tes acteurs vont s'arranger. h

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