Poèmes de mon père
Matin rose de mai 08
Pieds nus se déroulant
Lents
Sur les dalles fraîches
Jusqu’aux roses
De l’escalier
Quelques gouttes de la pluie de la veille
égrainées de la main
Et voici l’éveil du parfum
Le porter à l’Endormie
_____________________________________
Tôt matin de fin mai
Juste ce qu’il faut de lueur pour se déplacer dans l’espace
Reconnaître les cheminements du couloir, de la cuisine, du séjour…
Attendre que les volets à claire-voie éveillent les meubles
Lumière dans la cuisine pour chauffer l’eau du thé à la feuille de menthe du jardin…
Images des femmes cueillant le thé à Maurice comme sans doute à Ceylan ou ailleurs
Toute lumière éteinte, lever les volets d’à peine un quart…
Les meubles peu à peu viennent au jour, à commencer par les plus clairs
Le bruit hésite.
Attendre encore pour lever le le grand volet… écarter lentement les rideaux…
Ouvrir la porte-fenêtre
Se déchausser… s’échapper des vêtements de nuit…
Marcher lent sur les dalles mouillées de pluie... vers les roses perlées
Puis sur l’herbe
Se caresser aux feuilles de noisetier… de cerisier… de laurier… de buis…
Se doucher en secouant la branche de tamaris…
Calmer les tensions des jambes aux feuilles d’hémérocalles…
Adoucir le visage à l’eau de pluie…
Encore une caresse de rose sur les joues…
Et puis rentrer se vêtir de jour sans s’essuyer… garder les parfums
Le jour est levé, le Corps et l’Esprit
Peuvent accueillir les choses et les gens…. La vie ordinaire
bernard genod
(tout à l’heure la séance de yoga, il est temps de se préparer)
mardi 27 mai 2008.
Pieds nus se déroulant
Lents
Sur les dalles fraîches
Jusqu’aux roses
De l’escalier
Quelques gouttes de la pluie de la veille
égrainées de la main
Et voici l’éveil du parfum
Le porter à l’Endormie
_____________________________________
Tôt matin de fin mai
Juste ce qu’il faut de lueur pour se déplacer dans l’espace
Reconnaître les cheminements du couloir, de la cuisine, du séjour…
Attendre que les volets à claire-voie éveillent les meubles
Lumière dans la cuisine pour chauffer l’eau du thé à la feuille de menthe du jardin…
Images des femmes cueillant le thé à Maurice comme sans doute à Ceylan ou ailleurs
Toute lumière éteinte, lever les volets d’à peine un quart…
Les meubles peu à peu viennent au jour, à commencer par les plus clairs
Le bruit hésite.
Attendre encore pour lever le le grand volet… écarter lentement les rideaux…
Ouvrir la porte-fenêtre
Se déchausser… s’échapper des vêtements de nuit…
Marcher lent sur les dalles mouillées de pluie... vers les roses perlées
Puis sur l’herbe
Se caresser aux feuilles de noisetier… de cerisier… de laurier… de buis…
Se doucher en secouant la branche de tamaris…
Calmer les tensions des jambes aux feuilles d’hémérocalles…
Adoucir le visage à l’eau de pluie…
Encore une caresse de rose sur les joues…
Et puis rentrer se vêtir de jour sans s’essuyer… garder les parfums
Le jour est levé, le Corps et l’Esprit
Peuvent accueillir les choses et les gens…. La vie ordinaire
bernard genod
(tout à l’heure la séance de yoga, il est temps de se préparer)
mardi 27 mai 2008.
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