Violette Villard rend compte de Oh, pas d'femme, pas d'cri
Ciao Yves-Noël,
Et voilà qu'en Goutte-d'or-Paris
je croise l'Héléna de tous les Villovitch
ce 4 heure d'aujourd'hui tel un goûter blond
et voilà que je lui dis
que je cours sans cesse
et suis en train de t'écrire sur le voir de vendredi
et à quel point ça me tient et à quel point tu y vas
comme ces forcenés dans Alphaville qui s'avancent
radicaux et braves
et voilà
Il y a une femme-rock et un homme nuage
à moins que ce ne soit le contraire
une femme nue âge et un homme fut mais
c'est-à-dire aussi une femme-sanglot et un homme-cendre
des vivants bien sûr qui restaurent le pouls d'un monde
juste une crise hallucinée de l'être-aux-sens
Et ils se cognent sans se toucher et s'avalent sans se manger.
et se décalquent et s'engouffrent
Ils font de l'air avec leurs membres et des gestes de feu
et un enfant passe en haut-de-forme qui fait la vie a dit
aux aurores de tout
comme une crevaison du monde
ou une oraison des formes et des ondes
Je verrai bien la femme nacrée s'approcher du micro
la claque au bout du geste
la claque comme un prolongement des paroles
comme une âme-archie
La femme a des petits seins d'albâtre
on sent qu'à tout bout de champ
elle pourrait s'agenouiller
entre les cuisses de l'homme-fumée
et peut-être pisser dans sa cendre
lui est assez robuste dans son éclipse
il siffle et phrase
les psys diraient qu'il déparle
il rejoint en lui la parole-seuil
celle à la limite de l'extinction des logoï
celle de la zone mutante-mutique-mythique
dans l'attente du passage des dieux
alors la femme à la culotte noire se débarbouille un peu au sol
tandis que l'homme-nuage fait son travail de ciel
Je lis François Roustang et je vois ton Gennevilliers 2008, Oh,
pas d' femme, pas d'cri.
"La psychanalyse reconduit chacun de ceux
qui demandent secours
à cette heure où les eaux se retirent
pour faire place à la terre, à celle
où du chaos immémorial un dieu fait émerger les jours,
où l'errance des choses et des êtres prend fin par la nomination".
Je lis cette phrase de François Roustang et je vois ton " pas de femme,
pas de cri"
Et les danseurs de Forsythe à Chaillot crient : "La beauté ne prend pas de repos"
Et c'est sans doute l'effigie de ta création.
c'est au pied du mur que l'humanité agit, tremble et tressaille.
A moins que la beauté ne fasse travail d'hypnose
et se repose sous cierge et silex à Gennevilliers
François Roustang est praticien
de ce drôle d'abandon de soi
dans l'aplomb de tout qu'est l'hypnose
Clarté aveugle,
immobilité transparente,
vigilance des hébétudes.
Nous y sommes.
Par tous les cieux courageux
salut à toi Yves-Noël,
paillettes de ton blouson en révérence
vv
Puis, après une demande d'explication :
" qui fait la vie a dit", tu sais comme s'il déboulait avec tout un passé
antérieur de la vie
toute une genèse d'images de mémoires dont il est porteur en même temps
qu'enfant-voyant
toujours prêt à dire la vie ailleurs, à l'encorder ou à la dénouer dans un
futur-présent qui s'invente
sous nos yeux
qui fait la vie a dit un peu comme si l'enfant-haut-de-forme était en
rupture de tous les temps
à deux doigts de l'archaïque et de l'intempestif
et donc bien au centre du dire-vivre
oui la claque je la voyais dans le geste de Kate à un moment, une claque
comme figée en l'air
qui ne va pas jusqu'au bout de son bruit mais dont on imagine la force
évanouie
et aussi avec un micro devenu torche puis jet d'eau, je l'aurais bien vue la
femme au buste nu s'ébrouer
le timbre de Thomas quand il vient à nous et s'impose face gradin est
magnifique, c'est là
qu'il rejoint le moment chamane, quand il dit par exemple si tu trouves
qu'une femme est belle,
fais le, ce Thomas là tu nous l'avais caché depuis Marseille, et c'est une
trouvaille
mes 2 V à toi pour ta première
vv
Et voilà qu'en Goutte-d'or-Paris
je croise l'Héléna de tous les Villovitch
ce 4 heure d'aujourd'hui tel un goûter blond
et voilà que je lui dis
que je cours sans cesse
et suis en train de t'écrire sur le voir de vendredi
et à quel point ça me tient et à quel point tu y vas
comme ces forcenés dans Alphaville qui s'avancent
radicaux et braves
et voilà
Il y a une femme-rock et un homme nuage
à moins que ce ne soit le contraire
une femme nue âge et un homme fut mais
c'est-à-dire aussi une femme-sanglot et un homme-cendre
des vivants bien sûr qui restaurent le pouls d'un monde
juste une crise hallucinée de l'être-aux-sens
Et ils se cognent sans se toucher et s'avalent sans se manger.
et se décalquent et s'engouffrent
Ils font de l'air avec leurs membres et des gestes de feu
et un enfant passe en haut-de-forme qui fait la vie a dit
aux aurores de tout
comme une crevaison du monde
ou une oraison des formes et des ondes
Je verrai bien la femme nacrée s'approcher du micro
la claque au bout du geste
la claque comme un prolongement des paroles
comme une âme-archie
La femme a des petits seins d'albâtre
on sent qu'à tout bout de champ
elle pourrait s'agenouiller
entre les cuisses de l'homme-fumée
et peut-être pisser dans sa cendre
lui est assez robuste dans son éclipse
il siffle et phrase
les psys diraient qu'il déparle
il rejoint en lui la parole-seuil
celle à la limite de l'extinction des logoï
celle de la zone mutante-mutique-mythique
dans l'attente du passage des dieux
alors la femme à la culotte noire se débarbouille un peu au sol
tandis que l'homme-nuage fait son travail de ciel
Je lis François Roustang et je vois ton Gennevilliers 2008, Oh,
pas d' femme, pas d'cri.
"La psychanalyse reconduit chacun de ceux
qui demandent secours
à cette heure où les eaux se retirent
pour faire place à la terre, à celle
où du chaos immémorial un dieu fait émerger les jours,
où l'errance des choses et des êtres prend fin par la nomination".
Je lis cette phrase de François Roustang et je vois ton " pas de femme,
pas de cri"
Et les danseurs de Forsythe à Chaillot crient : "La beauté ne prend pas de repos"
Et c'est sans doute l'effigie de ta création.
c'est au pied du mur que l'humanité agit, tremble et tressaille.
A moins que la beauté ne fasse travail d'hypnose
et se repose sous cierge et silex à Gennevilliers
François Roustang est praticien
de ce drôle d'abandon de soi
dans l'aplomb de tout qu'est l'hypnose
Clarté aveugle,
immobilité transparente,
vigilance des hébétudes.
Nous y sommes.
Par tous les cieux courageux
salut à toi Yves-Noël,
paillettes de ton blouson en révérence
vv
Puis, après une demande d'explication :
" qui fait la vie a dit", tu sais comme s'il déboulait avec tout un passé
antérieur de la vie
toute une genèse d'images de mémoires dont il est porteur en même temps
qu'enfant-voyant
toujours prêt à dire la vie ailleurs, à l'encorder ou à la dénouer dans un
futur-présent qui s'invente
sous nos yeux
qui fait la vie a dit un peu comme si l'enfant-haut-de-forme était en
rupture de tous les temps
à deux doigts de l'archaïque et de l'intempestif
et donc bien au centre du dire-vivre
oui la claque je la voyais dans le geste de Kate à un moment, une claque
comme figée en l'air
qui ne va pas jusqu'au bout de son bruit mais dont on imagine la force
évanouie
et aussi avec un micro devenu torche puis jet d'eau, je l'aurais bien vue la
femme au buste nu s'ébrouer
le timbre de Thomas quand il vient à nous et s'impose face gradin est
magnifique, c'est là
qu'il rejoint le moment chamane, quand il dit par exemple si tu trouves
qu'une femme est belle,
fais le, ce Thomas là tu nous l'avais caché depuis Marseille, et c'est une
trouvaille
mes 2 V à toi pour ta première
vv
Labels: Oh pas d'femme pas d'cri yves-noël genod dispariteur
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