Musique et trou(s)
The bad and childish.
Le cœur me brûle intérieurement.
Tu te rends même pas compte que l’amour… L’œil perçant mais triste.
…so we live with no regret…
Qui a avancé la pendule, il est vraiment si tard ? Rentrez bien chez vous. Marc-Ange Gabriel vous parle. …de la vue sur la montagne sacrée.
If you want you will win
Oh come on
Take your chance, take my hand
Ils arrivent au paradis (en téléphérique). Les gros riches, les beaux riches (je veux dire : beaux). Le paradis est un hôtel ou un sanatorium. Pardon de parler comme ça… pour moi il n’y a rien de plus important (je veux dire : au niveau mondial) que ce que je fais, excusez… Le gros riche essaie d’allumer un cigare, sa femme l’en empêche. Ils ont gagné un lopin au paradis. La clinique des Hauts et des Bas du Dr Dr Duvent. Grodeck conférences. La comédie – rien – rien – de plus beau. Musique religieuse toujours (qui relie).
Bien trop seul encore
Oui, je suis sans force
Mais cours vite au bonheur
Prends mon cœur
Jamais sans toi
Je n’irai où que ce soit
Chère Chère Lady
Le bonheur est une femme. Les gants verts. Les perruques arrachées. Culpabilité serrée, – liquide, embrassée. Une sueur liquide, lente, embrassée. Si ma voisine a supporté que j’ôte un pied de ma chaussure, elle supportera bien l’autre… Les rats de laboratoire, les petits oiseaux. On est au paradis blanc et il n’y a rien que la nature longue, glacière, pure.
Une joie intime met nos cœurs à ébullition.
L’agent de l’Est. Bleu début. Tous les péchés et tous les crimes… Valérie Lang me dit : « Tiens-moi ma cigarette, je vais te chercher une place. » Ça faisait combien de temps que j’avais pas tenu une cigarette entre deux doigts (que j’essayais d’éloigner le plus possible de moi) ? Hier mon cœur était rouge grenade. Les acteurs fument sur la scène et c’est gênant (pour moi). …c’est de penser aux morts innombrables depuis que la vie est apparue… Le suicide sera simplement pour moi un Moyen-âge. Avec quels organes invisibles ? Les sources lumineuses sont apparentes – sont dissimulées. Mulet de la lumière. L’étoile féerique dans la cage d’escalier. Demain recouvre l’aujourd’hui. Nuit lune, nuit passa… Des pierres de couleurs incrustées dans le béton forme le « décor » de l’espace. Une souris se faufile = un homme nu dans un peignoir. L’or de la graisse. Une grosse veut s’échapper par le haut (mur d’escalade, manteau et sac, escarpins). Prier au guichet.
Nous savourons les joies célestes
C’est pourquoi nous évitons tout ce qui est terrestre
« Felix », ça veut dire « Bonheur » dans une langue morte. (Jan Lauwers, La chambre d’Isabella.) Projet pour l’ANPE. Tu es Saint Luc et tu abats le bœuf.
Toute sorte de bonnes herbes…
Les jardiniers permettent tout
Que vienne un jour de maigre, les poissons arrivent, joyeux, à la nage
Sainte Marthe doit être la cuisinière
La commande de cercueils précieux. Au soleil, il fait froid. Toujours des beginnings, toujours des beginnings parce que le beginning, c’est Dieu. (Et on n’en sort pas.) L’esprit qui existe sous une forme incorporelle, c’est Dieu. Mais l’esprit n’existe pas sous une forme incorporelle, c’est ça la bonne nouvelle, c’est ça le paradis. Les animaux, les fleurs, les lumières rampantes et flageolantes, les feux d’artifices de la vie organique non de la vie anorganique. C’est une calomnie à trois sous ! Les patients. Nous avons répété un petit programme.
On ne peut pas comme ça se promener dans la rue
On ne peut pas même si on le voulait vivre nu
Et soudain dans mon imagination
Je me vois cacher dans les rochers nu !
Quand l’aube en clair-obscur s’avançait…
Là où le vent sauvage mugissait…
Notre penchant vers la mort. S’enfuir par le mur d’escalade. S’enfuir dans la douceur – dans le ciel sans odeur. Un smoking extrêmement bien ajusté. Une vie où l’on a rêvé d’être riche – toute une vie. Mais même de la dégaine… Musique et trou(s).
Dim 19 oct 08.
Le cœur me brûle intérieurement.
Tu te rends même pas compte que l’amour… L’œil perçant mais triste.
…so we live with no regret…
Qui a avancé la pendule, il est vraiment si tard ? Rentrez bien chez vous. Marc-Ange Gabriel vous parle. …de la vue sur la montagne sacrée.
If you want you will win
Oh come on
Take your chance, take my hand
Ils arrivent au paradis (en téléphérique). Les gros riches, les beaux riches (je veux dire : beaux). Le paradis est un hôtel ou un sanatorium. Pardon de parler comme ça… pour moi il n’y a rien de plus important (je veux dire : au niveau mondial) que ce que je fais, excusez… Le gros riche essaie d’allumer un cigare, sa femme l’en empêche. Ils ont gagné un lopin au paradis. La clinique des Hauts et des Bas du Dr Dr Duvent. Grodeck conférences. La comédie – rien – rien – de plus beau. Musique religieuse toujours (qui relie).
Bien trop seul encore
Oui, je suis sans force
Mais cours vite au bonheur
Prends mon cœur
Jamais sans toi
Je n’irai où que ce soit
Chère Chère Lady
Le bonheur est une femme. Les gants verts. Les perruques arrachées. Culpabilité serrée, – liquide, embrassée. Une sueur liquide, lente, embrassée. Si ma voisine a supporté que j’ôte un pied de ma chaussure, elle supportera bien l’autre… Les rats de laboratoire, les petits oiseaux. On est au paradis blanc et il n’y a rien que la nature longue, glacière, pure.
Une joie intime met nos cœurs à ébullition.
L’agent de l’Est. Bleu début. Tous les péchés et tous les crimes… Valérie Lang me dit : « Tiens-moi ma cigarette, je vais te chercher une place. » Ça faisait combien de temps que j’avais pas tenu une cigarette entre deux doigts (que j’essayais d’éloigner le plus possible de moi) ? Hier mon cœur était rouge grenade. Les acteurs fument sur la scène et c’est gênant (pour moi). …c’est de penser aux morts innombrables depuis que la vie est apparue… Le suicide sera simplement pour moi un Moyen-âge. Avec quels organes invisibles ? Les sources lumineuses sont apparentes – sont dissimulées. Mulet de la lumière. L’étoile féerique dans la cage d’escalier. Demain recouvre l’aujourd’hui. Nuit lune, nuit passa… Des pierres de couleurs incrustées dans le béton forme le « décor » de l’espace. Une souris se faufile = un homme nu dans un peignoir. L’or de la graisse. Une grosse veut s’échapper par le haut (mur d’escalade, manteau et sac, escarpins). Prier au guichet.
Nous savourons les joies célestes
C’est pourquoi nous évitons tout ce qui est terrestre
« Felix », ça veut dire « Bonheur » dans une langue morte. (Jan Lauwers, La chambre d’Isabella.) Projet pour l’ANPE. Tu es Saint Luc et tu abats le bœuf.
Toute sorte de bonnes herbes…
Les jardiniers permettent tout
Que vienne un jour de maigre, les poissons arrivent, joyeux, à la nage
Sainte Marthe doit être la cuisinière
La commande de cercueils précieux. Au soleil, il fait froid. Toujours des beginnings, toujours des beginnings parce que le beginning, c’est Dieu. (Et on n’en sort pas.) L’esprit qui existe sous une forme incorporelle, c’est Dieu. Mais l’esprit n’existe pas sous une forme incorporelle, c’est ça la bonne nouvelle, c’est ça le paradis. Les animaux, les fleurs, les lumières rampantes et flageolantes, les feux d’artifices de la vie organique non de la vie anorganique. C’est une calomnie à trois sous ! Les patients. Nous avons répété un petit programme.
On ne peut pas comme ça se promener dans la rue
On ne peut pas même si on le voulait vivre nu
Et soudain dans mon imagination
Je me vois cacher dans les rochers nu !
Quand l’aube en clair-obscur s’avançait…
Là où le vent sauvage mugissait…
Notre penchant vers la mort. S’enfuir par le mur d’escalade. S’enfuir dans la douceur – dans le ciel sans odeur. Un smoking extrêmement bien ajusté. Une vie où l’on a rêvé d’être riche – toute une vie. Mais même de la dégaine… Musique et trou(s).
Dim 19 oct 08.
Labels: poésie yves-noël dispariteur
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