Saturday, January 31, 2009

Depuis maintenant

À Lucien Johnson.

Je fais beaucoup d'efforts pour ne pas me censurer ni dans mes spectacles ni dans mon image ni dans mes écrits (ni dans mes rapports aux autres) – alors il n'est jamais arrivé non plus que je rectifie quoi que ce soit sur une demande extérieure. Si tu veux t'échapper de mon cerveau, je ne peux que te conseiller de ne plus me fréquenter.* J'en serai désolé, mais, là, je ne vois pas comment on s'en sortirait : tu ne comprends pas une miette de ce que je fais – et, moi non plus, j'avoue que je ne te comprends pas. Mon blog s'adresse strictement – comme mes spectacles d'ailleurs – strictement aux gens que j'aime et à ceux qui m'aiment. Tes problèmes de moteur de recherche et de personnes malintentionnées me passent à côté de la cuillère...

* Et encore, le mal est fait, je ne pourrais jamais te promettre de ne jamais parler d’un Lucien Johnson qui aurait un ulcère à l'estomac, par exemple.



À Véronique Müller.

Mais non, rien n'est méchant, quelle idée ?
Vous pourriez dire que ce que je raconte, c'est des banalités que tout le monde vit et que tout le monde a déjà racontées (Je t'aime moi non plus), ça je comprendrais... Mais méchant ? Deleuze reprenait un slogan de mai 68 : « Cesser de faire le gendarme pour soi ou pour les autres. »
Je suis désolé de n'être jamais allé sur votre blog, j'imagine que maintenant il doit être trop tard.
Vous savez, je ne raconte pas tout sur le blog. Très loin de là. C'est comme une scène avec des personnages, c'est très loin de la réalité (avec néanmoins cette ligne de mire). Au début, c'était des poèmes, maintenant, c'est des histoires. Ce sont des exercices, en tout cas, à visée « littéraire » (même si leur ambition est faible).
Bisou, vous mettez pas dans des états parce que j'aime un garçon en ce moment. Moi aussi (j'en parle assez), je suis perturbé – et le seul concerné, d’ailleurs –. Mais ce que je voulais vous dire, c’est : si vous le connaissiez, vous comprendriez... Qu’y puis-je ? J'ai jamais ressenti l’existence de quelqu’un à ce point. Mais les filles me manquent, évidemment.

Au plaisir

Yvno



Et à Sofie Kokaj qui signe d'abord d’un pseudonyme :

(…)
je suis un peu triste qu'hélèna
ne soit plus l'héroïne
c'est pas privé ni moral ni
j'aimais bien le roman avec elle

emma bovary.



(…)
Pierre me dit qu’une écriture cynique, c’est Flaubert, sur Madame Bovary par exemple, qu’il enfonce le plus possible (son personnage)... Je ne sais pas, j’ai pas lu (mais il me disait ça pour me dire qu’il faisait, lui, le contraire...)

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