Tuesday, January 27, 2009

Le drapé du burlesque

Rimbaud a parlé de l’équivalence du bonheur et de la vie. Travelling snow, neige traversante. « Je te donne mes espoirs cachés. », chante France Gall à Elton John qui lui répond : « Pas la peine de vivre enfermé. » What have I done ? Le projet d’être protégé. Les journées sont belles parce qu’elles sont vides de sens. La fatigue et le cœur de l’emporte-le-vent. Arielle Dombasle m’embrasse comme toi dans Perceval. Dans un grand lit seul en été. Tu es vivant et tu es là. L’ombre du cheval. Et, maintenant, la nuit porte l’étoile – et la lune dont tu te plaignais de ne pas la voir, à Paris. Et le livre que je vais prendre. Merde, je voulais faire le malin, tout à l’heure, avec le manque, mais, ce soir, c’est moi qui suis choppé… Pourtant y a pas à avoir peur… Il y a la forêt et le besoin, le besoin créé par l’idée que la solitude serait un leurre. La solitude physique et les ruines – et, parmi les ruines, un chevalier imagé…

In a night or in a day. In a vision or in none. Quel est le mystère, quel est… L’abandon de cour…

Lire sans lire. À notre dos, le paysage… (Tu me reviendras.) Il faut être deux pour lire. J’ai compris ce que tu faisais, j’ai compris que tu dormais. Le livre tombe, le livre se lève…

« Plutôt que de boire et de manger, ils jouent à s’embrasser et à s’étreindre, et ils échangent de tendres propos. »

« An leu de boivre et de mangier
Joënt et beisent et acolent
Et deboneiremant parolent. »

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