L’enclave de l’écriture
Association « Encore des changements » – SOS – Michaux L’Espace du dedans – Texte « Encore des changements » pas beaucoup d’acteurs, Bénédicte, Thomas, Jonathan – Ass très débile de force et de valeur – Ass « Le théâtre des cerveaux » – la modestie, ne pas se mettre en avant… – Louise Labé, c’est le chaos amoureux, le chaud, le froid… – Le monde était confus et retourné / Comme il était, avant qu’il fut orné – Hier on a vu un p’tit papier, c’est touchant
Le roi géant – Fillette au Louvre – La sublimité – En pasteur vicelard et travelo aussi – Le monde est une branloire pérenne – « Ce qui est auparavant n’est plus que fiction estrange. » Jacques Amyot. Thésée I. – coming aout comingne ahoute comigne ahoute ass – Une plage entra en moi. (Tu sais, comme quand tu parles de la serviette.)
Beauté convulsive, pas figée, instable – Un soin extrême tient l’homme d’allonger son être – Association « Les beaux yeux » « Le théâtre des cerveaux » – J’ai jamais aimé des crétins et des impuissants, c’est pas mon genre, mais alors, lui, il a cinq cerveaux et des couilles comme des œufs – Je suis libre, je n’suis pas là, je ne réponds pas au téléphone, personne ne m’appelle (tout le monde sait : on me laisse), je n’suis pas là, je suis au chaud, personne ne me dérange, je suis sur l’île, je suis au creux, l’été en hiver, je suis absent, j’ai pris l’avion, je suis en creux au paradis sur l’île en hiver, ni téléphone ni téléphone, je suis complet, complet, double moitié, occupé, complet, doux – Baudelaire et le culte des Images
S’enfler mal à propos – Boileau parlant de Sapho : « En un mot, on dirait qu’elle n’est pas éprise d’une simple passion mais que son âme est un rendez-vous de toutes les passions. » – De la sublimité qui se tire des circonstances. (Il développe la sublimité avec un poème de Sapho, c’est marrant) – Les fleurs de rhétoriques – L’imitation n’est pas un larcin – Les images dans la poésie sont pleines ordinairement d’accidents fabuleux (et qui passent toute sorte de croyances) – Si l’on doit préférer le médiocre parfait au sublime qui a quelques défauts – J’adore Fabienne de Boileau – Fabienne de Boileau ? – Qu’ça vienne de Boileau – L’enclave de l’écriture – Il me disait que sur le marché des amants un noir ne vaut rien (un noir vaut moins qu’un blanc) – Les paroles gelées (Rabelais, Quart Livre), les paroles qui dégèlent, matérialité des mots
Ch. Des acteurs viennent dire – ou chanter – des poèmes (pas tous le même soir évidemment, David Monceau). Poèmes connus ou inconnus, mais très bien – Le Trésor de la Langue Française, dictionnaire le plus fiable – Bobo, étymologie 15ème siècle , Charles d’Orléans dans les Poésies – Et, lui, c’est analytique. Y a des textes imagés où il parle (lui aussi) de moutons et de ciel et tout ce que tu veux… et, tout d’un coup, y a une formule qui te laisse pantelant – Dans mes yeux passifs, / Lacs qu’assèchent la mort. – Mischief, bêtise, mal, faire du mal, to do mischief, malice, an air of mischief , 12ème siècle, méchef, malheur, mésaventure, événement facheux – Clélie, 2 ans et demi pose comme une adulte, dans la plénitude de sa conscience
Un amant sûr d’être aimé cesse toujours d’être aimable – C’est présenté comme un voyage spatio-temporel – Et dans la pleine sécurité de sa destinée – On écoute de la musique, des chansons – « Pourquoi du plaisir d’aimer faut-il faire une affaire ? », dit Isabelle Huppert – Quel berger en fait autant dans l’ingrat siècle où nous sommes ? – On entend si bien les paroles qu’on ne les écoute pas – Dix mille idées dans chaque carrosse – Et il y a un site madamedeshoulières.com – « Les feux de l’amour », c’est racinien, c’est une vieille métaphore – Cette solitude atroce où passer nos beaux jours – Tout aime dans la nature, le barbare séjour – Quand le cœur se tait, tout parle inutilement
Les perrons destinés au combat dans les romans de chevalerie – Lire très lentement – Cathédrales de marbre – Théâtre de cerveau, théâtre de tréteau – La queue prêtée – Le dimanche matin, avec Pierre, on ouvre des livres de poèmes – La chaleur creuse / et détruit ma conscience réelle et, peureuse, / (Comme poreuse.) Peureuse comme poreuse – Maigre comme Peter Schlemihl, souvent plus noir qu’il ne faut dans la nuit noire. Je pense à la définition de la virilité par Hedi Slimane : « Pas forcément les tablettes de chocolat. » – La barque des amants
Et où ne furette et n’arrive quelque étincelle de volupté – Week-end à Rome – (Chez Pierre) je lis un vers de Fernando Pessoa : « La Nature jamais ne se souvient, et c’est par là qu’elle est belle » et je me souviens que Marguerite Duras avait appelé Claude Régy – c’était au moment d’une chose qui est peut-être oubliée maintenant, la découverte de la mémoire de l’eau – je me souviens que le « Nouvel Obs » en avait fait sa couverture – Et elle avait dit : « Tu te rends compte, ce sur quoi on a travaillé toute notre vie, ils le découvrent maintenant. » L’idée était que l’eau gardait en mémoire, gardait la propriété de métaux qui y avaient été plongés alors qu’on en trouvait plus la trace (principe de l’homéopathie). En fait, cette théorie s’est révélée erronée (a été démontrée fausse) quelques années après et on n’en a plus parlé. Mais, à l’époque, c’était ce sur quoi Claude Régy et Marguerite Duras avait travaillé depuis des années. Axel : « D’où ça nous viendrait ? Y a pas de la mémoire qui s’est tricotée toute seule. »
Le jeu des habitudes – Vincent Voiture – Charles Dantzig : « L’auteur qui emploie le mot indicible, faut le tuer, celui qui a la connerie d’employer ce terme, c’est vraiment qu’il a rien compris ! », « Mon (ton) saumon était indicible. » – On a feuilleté Les Chiens de Hervé Guibert, le livre qui dégoûtait Marguerite Duras et on a admiré la photo de son torse en érection, cette photo que tu avais découverte dans une librairie et qui t’avait tellement frappé à dix-sept ans – « L’homme aux larmes de verre », de Polnareff – Benoît, en septembre
Il compare le poète à un crapaud. Moi aussi, je comparais Pierre (le poète) à un crapaud – L’humaine piste – Image vieillie avec des taches et tout. – On voit tant de visages – On invente du lent (c’est le royaume de la vitesse) – La maladie de lecture
25 janv. 09, chez Pierre.
Le roi géant – Fillette au Louvre – La sublimité – En pasteur vicelard et travelo aussi – Le monde est une branloire pérenne – « Ce qui est auparavant n’est plus que fiction estrange. » Jacques Amyot. Thésée I. – coming aout comingne ahoute comigne ahoute ass – Une plage entra en moi. (Tu sais, comme quand tu parles de la serviette.)
Beauté convulsive, pas figée, instable – Un soin extrême tient l’homme d’allonger son être – Association « Les beaux yeux » « Le théâtre des cerveaux » – J’ai jamais aimé des crétins et des impuissants, c’est pas mon genre, mais alors, lui, il a cinq cerveaux et des couilles comme des œufs – Je suis libre, je n’suis pas là, je ne réponds pas au téléphone, personne ne m’appelle (tout le monde sait : on me laisse), je n’suis pas là, je suis au chaud, personne ne me dérange, je suis sur l’île, je suis au creux, l’été en hiver, je suis absent, j’ai pris l’avion, je suis en creux au paradis sur l’île en hiver, ni téléphone ni téléphone, je suis complet, complet, double moitié, occupé, complet, doux – Baudelaire et le culte des Images
S’enfler mal à propos – Boileau parlant de Sapho : « En un mot, on dirait qu’elle n’est pas éprise d’une simple passion mais que son âme est un rendez-vous de toutes les passions. » – De la sublimité qui se tire des circonstances. (Il développe la sublimité avec un poème de Sapho, c’est marrant) – Les fleurs de rhétoriques – L’imitation n’est pas un larcin – Les images dans la poésie sont pleines ordinairement d’accidents fabuleux (et qui passent toute sorte de croyances) – Si l’on doit préférer le médiocre parfait au sublime qui a quelques défauts – J’adore Fabienne de Boileau – Fabienne de Boileau ? – Qu’ça vienne de Boileau – L’enclave de l’écriture – Il me disait que sur le marché des amants un noir ne vaut rien (un noir vaut moins qu’un blanc) – Les paroles gelées (Rabelais, Quart Livre), les paroles qui dégèlent, matérialité des mots
Ch. Des acteurs viennent dire – ou chanter – des poèmes (pas tous le même soir évidemment, David Monceau). Poèmes connus ou inconnus, mais très bien – Le Trésor de la Langue Française, dictionnaire le plus fiable – Bobo, étymologie 15ème siècle , Charles d’Orléans dans les Poésies – Et, lui, c’est analytique. Y a des textes imagés où il parle (lui aussi) de moutons et de ciel et tout ce que tu veux… et, tout d’un coup, y a une formule qui te laisse pantelant – Dans mes yeux passifs, / Lacs qu’assèchent la mort. – Mischief, bêtise, mal, faire du mal, to do mischief, malice, an air of mischief , 12ème siècle, méchef, malheur, mésaventure, événement facheux – Clélie, 2 ans et demi pose comme une adulte, dans la plénitude de sa conscience
Un amant sûr d’être aimé cesse toujours d’être aimable – C’est présenté comme un voyage spatio-temporel – Et dans la pleine sécurité de sa destinée – On écoute de la musique, des chansons – « Pourquoi du plaisir d’aimer faut-il faire une affaire ? », dit Isabelle Huppert – Quel berger en fait autant dans l’ingrat siècle où nous sommes ? – On entend si bien les paroles qu’on ne les écoute pas – Dix mille idées dans chaque carrosse – Et il y a un site madamedeshoulières.com – « Les feux de l’amour », c’est racinien, c’est une vieille métaphore – Cette solitude atroce où passer nos beaux jours – Tout aime dans la nature, le barbare séjour – Quand le cœur se tait, tout parle inutilement
Les perrons destinés au combat dans les romans de chevalerie – Lire très lentement – Cathédrales de marbre – Théâtre de cerveau, théâtre de tréteau – La queue prêtée – Le dimanche matin, avec Pierre, on ouvre des livres de poèmes – La chaleur creuse / et détruit ma conscience réelle et, peureuse, / (Comme poreuse.) Peureuse comme poreuse – Maigre comme Peter Schlemihl, souvent plus noir qu’il ne faut dans la nuit noire. Je pense à la définition de la virilité par Hedi Slimane : « Pas forcément les tablettes de chocolat. » – La barque des amants
Et où ne furette et n’arrive quelque étincelle de volupté – Week-end à Rome – (Chez Pierre) je lis un vers de Fernando Pessoa : « La Nature jamais ne se souvient, et c’est par là qu’elle est belle » et je me souviens que Marguerite Duras avait appelé Claude Régy – c’était au moment d’une chose qui est peut-être oubliée maintenant, la découverte de la mémoire de l’eau – je me souviens que le « Nouvel Obs » en avait fait sa couverture – Et elle avait dit : « Tu te rends compte, ce sur quoi on a travaillé toute notre vie, ils le découvrent maintenant. » L’idée était que l’eau gardait en mémoire, gardait la propriété de métaux qui y avaient été plongés alors qu’on en trouvait plus la trace (principe de l’homéopathie). En fait, cette théorie s’est révélée erronée (a été démontrée fausse) quelques années après et on n’en a plus parlé. Mais, à l’époque, c’était ce sur quoi Claude Régy et Marguerite Duras avait travaillé depuis des années. Axel : « D’où ça nous viendrait ? Y a pas de la mémoire qui s’est tricotée toute seule. »
Le jeu des habitudes – Vincent Voiture – Charles Dantzig : « L’auteur qui emploie le mot indicible, faut le tuer, celui qui a la connerie d’employer ce terme, c’est vraiment qu’il a rien compris ! », « Mon (ton) saumon était indicible. » – On a feuilleté Les Chiens de Hervé Guibert, le livre qui dégoûtait Marguerite Duras et on a admiré la photo de son torse en érection, cette photo que tu avais découverte dans une librairie et qui t’avait tellement frappé à dix-sept ans – « L’homme aux larmes de verre », de Polnareff – Benoît, en septembre
Il compare le poète à un crapaud. Moi aussi, je comparais Pierre (le poète) à un crapaud – L’humaine piste – Image vieillie avec des taches et tout. – On voit tant de visages – On invente du lent (c’est le royaume de la vitesse) – La maladie de lecture
25 janv. 09, chez Pierre.
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