La rentrée 2010
Merci !
Alors mon intérêt pour Virginia Woolf continue puisque je viens de lire sa biographie par Viviane Forrester et que d'ailleurs même dans le spectacle de Gennevilliers quand tu étais là à 17h, j'ai eu un trou (en plus de ceux assumés) qui m'a fait sauter un ou deux paragraphes du texte de Shakespeare et surtout une intervention à laquelle je tenais beaucoup puisque elle parlait de la conférence de V W que je cite souvent dans mon travail, "Words, English words..." Bon.
Mais le problème, c'est que je ne peux pas m'engager, la priorité étant donnée à mon travail. Chaque fois qu'on m'a proposé de jouer pendant ces six ans, j'ai dit oui sauf si quelque chose se présentait pour mes créations qui aurait alors la priorité. Te dire ça à toi équivaut à te dire non. Parce que finalement y a toujours eu quelque chose qui s'est présentée. Cette situation est aussi dû au fait que la plupart du temps on me commande quelque chose au dernier moment, festival ou pour boucher un trou de programmation. Je me suis néanmoins engager pour un travail en Belgique autour de Mary Shelley au printemps prochain où j'ai renversé la priorité, mais c'est la première fois. Les choses sont en train de changer pour moi parce que je n'ai pas de commande cette saison (Vénus & Adonis est quand même mon trentième spectacle !), mais je suis content de souffler et inquiet même des "petits trucs" qui ne vont pas manquer de me tomber dessus (genre "Hommage à Pina Bausch", etc.) et je voudrais "revenir" dans une situation meilleure, Chaillot m'a donné le goût de jouer plus long, j'ai vu pendant ces vingt-et-une représentations les comédiens s'épanouir, j'aimerais tant pouvoir leur redonner ce plaisir - mais ça va pas être facile ! Va falloir bosser...
Bref, voilà, j'espère refaire du théâtre (en tant qu'auteur) à la rentrée 2010, je ne peux pas m'engager sur Les Vagues, malheureusement.
J'suis désolé, chère Marie-Christine, mais crois-bien que c'est par respect pour toi que je ne te mène pas en bateau (sur les vagues).
Bien à toi
Yvno
Alors mon intérêt pour Virginia Woolf continue puisque je viens de lire sa biographie par Viviane Forrester et que d'ailleurs même dans le spectacle de Gennevilliers quand tu étais là à 17h, j'ai eu un trou (en plus de ceux assumés) qui m'a fait sauter un ou deux paragraphes du texte de Shakespeare et surtout une intervention à laquelle je tenais beaucoup puisque elle parlait de la conférence de V W que je cite souvent dans mon travail, "Words, English words..." Bon.
Mais le problème, c'est que je ne peux pas m'engager, la priorité étant donnée à mon travail. Chaque fois qu'on m'a proposé de jouer pendant ces six ans, j'ai dit oui sauf si quelque chose se présentait pour mes créations qui aurait alors la priorité. Te dire ça à toi équivaut à te dire non. Parce que finalement y a toujours eu quelque chose qui s'est présentée. Cette situation est aussi dû au fait que la plupart du temps on me commande quelque chose au dernier moment, festival ou pour boucher un trou de programmation. Je me suis néanmoins engager pour un travail en Belgique autour de Mary Shelley au printemps prochain où j'ai renversé la priorité, mais c'est la première fois. Les choses sont en train de changer pour moi parce que je n'ai pas de commande cette saison (Vénus & Adonis est quand même mon trentième spectacle !), mais je suis content de souffler et inquiet même des "petits trucs" qui ne vont pas manquer de me tomber dessus (genre "Hommage à Pina Bausch", etc.) et je voudrais "revenir" dans une situation meilleure, Chaillot m'a donné le goût de jouer plus long, j'ai vu pendant ces vingt-et-une représentations les comédiens s'épanouir, j'aimerais tant pouvoir leur redonner ce plaisir - mais ça va pas être facile ! Va falloir bosser...
Bref, voilà, j'espère refaire du théâtre (en tant qu'auteur) à la rentrée 2010, je ne peux pas m'engager sur Les Vagues, malheureusement.
J'suis désolé, chère Marie-Christine, mais crois-bien que c'est par respect pour toi que je ne te mène pas en bateau (sur les vagues).
Bien à toi
Yvno
Labels: correspondance
posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 4:09 PM
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