Friday, October 02, 2009

SEXPO ZERO

La danse est toujours comme ça, y a toujours un mouvement et dans ce mouvement y a déjà un autre mouvement, une ouverture et dans cette ouverture un autre mouvement qui ouvre un autre mouvement, sinon on n'a pas de danse.
Tous les mouvements que tu n'as pas faits restent comme un potentiel que tu pourrais faire dans l'avenir.
Est-ce qu'il y a des mouvements qui sont là - et pas - mais qui existent comme ouverture pour, vers un mouvement futur ?
Est-ce qu'il y a dans cette danse quelque chose qui indique que ce qui est là n'est pas le tout, mais le trou ?
Isadora, danse très visionnaire pour une nouvelle humanité (qui puise dans l'art grec).
Cunningham, il y a un aspect de futurité, l'idée que je peux trouver des combinaisons de mouvements infinies.
Peut-être chaque œuvre d'art, ça appartient au futur parce que ça fait un appel : "Lis-moi !" "Il faut que tu me fasses parler !"
Pourquoi ne pourrait-on pas dire chaque spectacle de danse est un spectacle du futur parce que ça montre une façon des corps humains de se comporter ? En tant qu'ensemble, ça indique une façon de vivre ensemble. c'est une possibilité, une proposition, une possibilité de vivre ensemble et de le montrer. Cette communauté à venir ("communauté qui vient", Jean-Luc Nancy).
J'aime cette idée d'être exposé parce que le théâtre, ça expose les possibilités. C'est toujours un peu éloigné parce que c'est le futur.
Le thème du futur, c'est quelque chose qui est hors du temps, pour être du futur on doit être fermé pour être revitalisé.
Hijikata : "De qui les danseurs de Butoh sont-ils les ancêtres ?" ("De qui sommes-nous les ancêtres ?)
Il est vivant, mais donc déjà mort. ll est hors du temps. Créer quelque chose comme une capsule et on la jette dans la galaxie et quelqu'un va la retrouver.

(Avec l'aide de Gerald Siegmund.)

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1 Comments:

Anonymous Pierre said...

Tout le début de ton texte, je dirais la même chose de la musique, efin de la compo...

1:58 PM  

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