Sunday, November 08, 2009

Le parasite

En fait, je n'ai jamais travaillé.
Je regarde le personnel de l'hôtel déménager comme chaque jour le breakfast (j'hésite à écrire "petit-déjeuner" - expression adorable - parce que ça n'a rien de small). Je me dis : Quel courage, ces gens, ont de servir les autres ! Les autres, les pachas... Faire à manger encore, ça peut être amusant, mais ranger, débarrasser les tables... Je l'ai fait au Radeau, mais alors la pression était un rêve... En fait, c'est ça que je redoute : le patron. Au Radeau, le deal était exactement celui-ci : Acceptez-vous de vivre à l'intérieur du cerveau d'un autre ? Comme François est un génie, une fois ce premier accord passé, ç'a été comme gambader dans des prairies. J'ai toujours un peu la nostalgie de vivre à l'intérieur du cerveau d'un autre. J'ai retrouvé cette sensation avec Nicolas Moulin, sans doute avec Pierre. Et je pense que mon amour des hommes hétérosexuels est sans doute logé là. Le cerveau. Parce que sinon... C'est sans doute pas les poils, les rôts et les couilles...
"We come from a world of Gurus. Killing the father or killing the mother is very strong in Asia." (K. S.)

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