L'Aube noire
Traversé la nuit. Encore une réussite. Qu'est-ce qui se passe aux environs du solstice ? Il se passe des nuits blanches. Je regarde le fond du fossé. C'est ce gris mauve bleu. Il y a quelqu'un qui balaie au fond. Je suis nu à la fenêtre. Enfin, avec ces choses qui pendouillent. Je suis un misérable. Il y a des voix, la voix de Delphine Seyrig dans ce documentaire déjà vu, d'une vie déjà vécue. On parle des choses qui se décomposent. Paris, je suis heureux qu'elle se réveille. C'est comme ça qu'on écrit. Mais j'avais pensé : qu'"il" se réveille. Paris, mon frère. Il paraît que j'ai dit "une" chef d'entreprise, hier, je ne m'en suis pas rendu compte. La liberté, il faut bien la rencontrer à l'aube. C'est une couleur transparente, une couleur dans l'air. C'est comme le Louvre. Les actrices raconter des histoires. Qui seront mes alliés ? Toujours plus ou moins un personnage qui passe.
Labels: poésie
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