Journal d'un créateur, 1er avril
Aujourd'hui (1er avril), Roger m'a dit bonjour et prononcé "Yves-Noël", rien ne m'a fait plus plaisir ! Mais, plus tard, il m'appelle "Monster Man" et me palpe la cuisse comme pour vérifier qu'elle est en latex puis dit : "Ah, il n'est pas chatouilleux, au moins !" (avec l'accent de Bruxelles). Il dit encore : "Je pense être un peintre refoulé." Et Arié (vrai peintre) : "C'est embêtant, les peintres refoulés... Il y en a eu un célèbre..."
Ici, on s'embrasse qu'une fois, c'est très classe. Mais comme Byron m'embrassait deux fois ce matin, je l'ai embrassé cinq fois et tout le monde a vu que le monstre avait un feeling. L'atmosphère était soudain saturée de - comment les appelle-t-on déjà ? - phéromones. Rebecca sort à tout bout de champ des phrases comme : "Va te faire brûler en enfer, connard !" En particulier à Claude. C'est très drôle parce qu'il n'y a pas plus charmant que cette fille et qu'elle n'en pense pas un mot. Ou juste un peu comme doivent le penser les perroquets... J'entreprends de continuer son apprentissage (commencé par je ne sais qui). Elle apprend donc (qu'elle teste aussitôt sur Claude qui fait mine de me fusiller (au moins du regard)) : "tapette, tarlouze, fils de pute, enculé, trou du cul..." qui servent toujours avec cette phrase formidable :"Va te faire brûler en enfer..." Claude me supplie de ne pas lui corriger le "te" qui fait tout le charme... Peut-être, dans une leçon ultérieure, plus élaborée, lui apprendrai-je les insultes inventées par Thomas Scimeca pour l'opérette de Nathalie Quintane : "cul d'oursin, face d'angoisse, face de chips, face de Vico..." (avec l'accent de Marseille, bien sûr). Hedydd apprend à Claude une horreur pour qu'il puisse se défendre. Un truc vraiment sale, en gallois. Je rappelle qu'Heddyd et Rebecca sont, par hasard, originaires du même village du Pays de Galles. Elles ont pourtant été choisies à Londres parmi deux milles candidats. Claude m'explique comment ça s'est passé. On a envoyé une annonce sur un site Internet qui regroupe tous les agents de la place de Londres : deux milles réponses. On en a triées soixante (au pif, d'après photo) et on a auditionné les candidats pendant deux jours. Résultat, on a la crème de la crème, leçon de théâtre permanente, un quatuor, et, par hasard, deux filles du même village (dont je n'ai pas retenu le nom, mais je me renseignerai...)
A propos de hasard, j'y reviens parce que c'est tout de même formidable : Joseph qui joue Georges Byron s'appelle Hasard. En Anglais : Michael-Joseph Chance. Faut le faire, quand même ! Aujourd'hui, j'ai vu une partie de son charme (qui a sur moi beaucoup d'emprise) : il ressemble à Roman Polanski ! Ce matin, en tout cas, pas rasé, avec ses petits yeux précis traversant les limbes d'une forêt imaginaire en vue du plaisir à trouver, précisément sexuel. (A vérifier, bien sûr.) Chance meetings occur everywhere in the world. Les rencontres de hasard...
Ici, on s'embrasse qu'une fois, c'est très classe. Mais comme Byron m'embrassait deux fois ce matin, je l'ai embrassé cinq fois et tout le monde a vu que le monstre avait un feeling. L'atmosphère était soudain saturée de - comment les appelle-t-on déjà ? - phéromones. Rebecca sort à tout bout de champ des phrases comme : "Va te faire brûler en enfer, connard !" En particulier à Claude. C'est très drôle parce qu'il n'y a pas plus charmant que cette fille et qu'elle n'en pense pas un mot. Ou juste un peu comme doivent le penser les perroquets... J'entreprends de continuer son apprentissage (commencé par je ne sais qui). Elle apprend donc (qu'elle teste aussitôt sur Claude qui fait mine de me fusiller (au moins du regard)) : "tapette, tarlouze, fils de pute, enculé, trou du cul..." qui servent toujours avec cette phrase formidable :"Va te faire brûler en enfer..." Claude me supplie de ne pas lui corriger le "te" qui fait tout le charme... Peut-être, dans une leçon ultérieure, plus élaborée, lui apprendrai-je les insultes inventées par Thomas Scimeca pour l'opérette de Nathalie Quintane : "cul d'oursin, face d'angoisse, face de chips, face de Vico..." (avec l'accent de Marseille, bien sûr). Hedydd apprend à Claude une horreur pour qu'il puisse se défendre. Un truc vraiment sale, en gallois. Je rappelle qu'Heddyd et Rebecca sont, par hasard, originaires du même village du Pays de Galles. Elles ont pourtant été choisies à Londres parmi deux milles candidats. Claude m'explique comment ça s'est passé. On a envoyé une annonce sur un site Internet qui regroupe tous les agents de la place de Londres : deux milles réponses. On en a triées soixante (au pif, d'après photo) et on a auditionné les candidats pendant deux jours. Résultat, on a la crème de la crème, leçon de théâtre permanente, un quatuor, et, par hasard, deux filles du même village (dont je n'ai pas retenu le nom, mais je me renseignerai...)
A propos de hasard, j'y reviens parce que c'est tout de même formidable : Joseph qui joue Georges Byron s'appelle Hasard. En Anglais : Michael-Joseph Chance. Faut le faire, quand même ! Aujourd'hui, j'ai vu une partie de son charme (qui a sur moi beaucoup d'emprise) : il ressemble à Roman Polanski ! Ce matin, en tout cas, pas rasé, avec ses petits yeux précis traversant les limbes d'une forêt imaginaire en vue du plaisir à trouver, précisément sexuel. (A vérifier, bien sûr.) Chance meetings occur everywhere in the world. Les rencontres de hasard...
Labels: frankenstein
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