L'usure fraîche
pour Pierre Courcelle
Je suis à la campagne. Ce risque, ce luxe, ce noir. Ces fenêtres sur le noir. Ce bonheur. Les bêtes (dans les mêmes problématiques).
Le bébé vit, la rivière coule. Il rit à l'homme qui fait le clown. Il s'intéresse à l'homme qui fait le clown. Mais il pleure toutes les trois heures. Il pleure sans fin.
Une femme nue appartient à tous.
Au spectacle. (Je vais pas tout raconter.)
Bonheur, fatigue disparue, campagne nue, morte, vraie, pure, pour moi, pour toi, sans travail, sans rien, tout vit, tout peut se décrire et pas besoin. Les petits bouledogues, les coqs, la grenouille, le tas de vêtements, le mouvement, les voix...
Ce qui est émouvant, c'est la maison avec le ciel, avec le tout. Comme en plein jour.
Le petit chat blanc court et bondit invisible, disparu.
Les journées sont à plein. On est qu'une petite bête. Le vent balaie chaque fois la planète. Aucune poésie, la voiture passe sur la route et s'enregistre elle-même.
Ainsi puisque je me souviens de toi / Là où les ténèbres oppressent / Dans ces heures de plaisirs que la joie / Et la musique pressent
Scrute dès lors depuis ces beaux murs blancs / Si Cadix n'a encor d'entraves / Des terrasses treillagées par instants / L'océan au bleu grave
Le vent a du bruit, tue le bruit
D'ailleurs tout le monde est parti au village. Bébé, chèvre, lapins, Yvonnick, vélos, Kataline. Pas de voiture.
Pour payer le poisson.
Je suis à la campagne. Ce risque, ce luxe, ce noir. Ces fenêtres sur le noir. Ce bonheur. Les bêtes (dans les mêmes problématiques).
Le bébé vit, la rivière coule. Il rit à l'homme qui fait le clown. Il s'intéresse à l'homme qui fait le clown. Mais il pleure toutes les trois heures. Il pleure sans fin.
Une femme nue appartient à tous.
Au spectacle. (Je vais pas tout raconter.)
Bonheur, fatigue disparue, campagne nue, morte, vraie, pure, pour moi, pour toi, sans travail, sans rien, tout vit, tout peut se décrire et pas besoin. Les petits bouledogues, les coqs, la grenouille, le tas de vêtements, le mouvement, les voix...
Ce qui est émouvant, c'est la maison avec le ciel, avec le tout. Comme en plein jour.
Le petit chat blanc court et bondit invisible, disparu.
Les journées sont à plein. On est qu'une petite bête. Le vent balaie chaque fois la planète. Aucune poésie, la voiture passe sur la route et s'enregistre elle-même.
Ainsi puisque je me souviens de toi / Là où les ténèbres oppressent / Dans ces heures de plaisirs que la joie / Et la musique pressent
Scrute dès lors depuis ces beaux murs blancs / Si Cadix n'a encor d'entraves / Des terrasses treillagées par instants / L'océan au bleu grave
Le vent a du bruit, tue le bruit
D'ailleurs tout le monde est parti au village. Bébé, chèvre, lapins, Yvonnick, vélos, Kataline. Pas de voiture.
Pour payer le poisson.
Labels: poésie patkaï
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