Wednesday, June 23, 2010

Mon Blond,

Je me remets doucement à la ville. Je réintègre les futilités qui mettent à jour la nécessité du travail que nous venons de traverser.
Merci, mon Blond, pour ces trois heureuses semaines à tes côtés. Je pourrais dire plus tard : "...Quand je suivais de près le travail d'Yves-Noël Genod, il disait toujours..." Et là, je parlerais cinq heures de Borges, Duras, la liberté, la plénitude... : de tout la beauté et l'amour de ton travail qui en font quelque chose d'éminemment précieux pour moi, nécessaire. J'espère que j'aurais l'occasion de me frotter de nouveau à tes puits de poésie - et toi, à moi, évidemment !
Je ne sais pas encore si j'aurais l'occasion d'assister à L'Apéro porno - enfin, tu sais bien que je me débrouille toujours pour ne pas être loin d'un apéro, si en plus il est porno, il y a des chances pour que tu vois mon minois rougeâtre.

J'espère que nous nous verrons bientôt. Je t'aime.
Baisers.
arnaud.



(Arnaud Bourgoin.)

(Plus un titre dans un autre mail :

Se souvenir de Dieu)

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