"La Provence"
Le Parc intérieur
Le spectateur, billet gratuit en poche, est accueilli dans la salle par une flûte de champagne, ou un verre d’eau pétillante. S’ensuit un prélude de 5 minutes étonnant. Puis Yves-Noël Genod s’installe dans le cylindre qu’est la grande salle de la Condition des soies. Grand échalas nonchalant et charmant , dandy moderne, il commence à parler. Voix grave et douce, gestes suaves, il va nous lire, nous dire plutôt, Vénus et Adonis, ce très long poème sensuel de Shakespeare qui raconte les vains efforts de Vénus pour séduire le bel Adonis et la résistance que lui oppose l’adolescent. C’est un très beau texte, qui pourrait tourner à l’ennuyeux, mais… mais… mais…
Yves-Noël Genod s’interrompt régulièrement pour des apartés, des confidences, des commentaires, des digressions. Il nous fait visiter son intérieur, ses choix, ses influences, ses émerveillements, ses étonnements, avec humour, en passant. Puis il reprend le poème, sans crier gare. Ce comédien est un charmeur et si Adonis résiste à Vénus, la salle ne lui résiste pas. Il joue de l’acoustique, de l’ombre et de la lumière, de la proximité et de l’éloignement.
Ne nous y trompons pas, ce spectacle de dilettante, semble-t-il, n’est en rien improvisé. Yves-Noël Genod nous offre 75 minutes de temps suspendu, de pure poésie toute de passion, de douceur et de légèreté.
Alain Pécoult
18h, Condition des soies, « entrée libre car les putains, les vraies, sont celles qui font payer pas avant, mais après. » 04 32 74 16 49.
Oh, mais vous me flattez, vous me comblez, vous m'émouvez à votre tour ! Je reçois tellement avec ce spectacle et vos mots aussi sont ceux de Vénus.
Au plaisir
Je suis le petit gros mal rasé aux cheveux blancs que vous avez rencontré hier à l'entrée de Richard II. Grandeur et misère du spectateur !!!
Bonne continuation !
Le spectateur, billet gratuit en poche, est accueilli dans la salle par une flûte de champagne, ou un verre d’eau pétillante. S’ensuit un prélude de 5 minutes étonnant. Puis Yves-Noël Genod s’installe dans le cylindre qu’est la grande salle de la Condition des soies. Grand échalas nonchalant et charmant , dandy moderne, il commence à parler. Voix grave et douce, gestes suaves, il va nous lire, nous dire plutôt, Vénus et Adonis, ce très long poème sensuel de Shakespeare qui raconte les vains efforts de Vénus pour séduire le bel Adonis et la résistance que lui oppose l’adolescent. C’est un très beau texte, qui pourrait tourner à l’ennuyeux, mais… mais… mais…
Yves-Noël Genod s’interrompt régulièrement pour des apartés, des confidences, des commentaires, des digressions. Il nous fait visiter son intérieur, ses choix, ses influences, ses émerveillements, ses étonnements, avec humour, en passant. Puis il reprend le poème, sans crier gare. Ce comédien est un charmeur et si Adonis résiste à Vénus, la salle ne lui résiste pas. Il joue de l’acoustique, de l’ombre et de la lumière, de la proximité et de l’éloignement.
Ne nous y trompons pas, ce spectacle de dilettante, semble-t-il, n’est en rien improvisé. Yves-Noël Genod nous offre 75 minutes de temps suspendu, de pure poésie toute de passion, de douceur et de légèreté.
Alain Pécoult
18h, Condition des soies, « entrée libre car les putains, les vraies, sont celles qui font payer pas avant, mais après. » 04 32 74 16 49.
Oh, mais vous me flattez, vous me comblez, vous m'émouvez à votre tour ! Je reçois tellement avec ce spectacle et vos mots aussi sont ceux de Vénus.
Au plaisir
Je suis le petit gros mal rasé aux cheveux blancs que vous avez rencontré hier à l'entrée de Richard II. Grandeur et misère du spectateur !!!
Bonne continuation !
Labels: avignon correspondance
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