Friday, July 30, 2010

The Photographer




Un photographe qui s'appelle Louis, mais que j'appelle Julien, je ne sais pas pourquoi, ce que je rectifie ici, vient pour me photographier. Au bout d'un certain temps, je lui dis que je suis aussi metteur en scène et que je me suis mis, moi aussi, à le regarder. Il travaille en argentique, mais, moi, je suis moderne (ça va plus vite).
Lætitia, que j'héberge, arrive à l'instant et me parle du gardien du jardin suspendu (au dessus du palais des Papes, je ne sais plus comment on l'appelle) qui possède des pythons. Il l'a invitée à passer les voir ce soir à son domicile.
Du coup, en écrivant cette note, à l'heure de la sieste, je me demande qui de Louis-Julien ou de moi va manger l'autre parce que me revient cette histoire d'un type qui vivait avec un python en liberté dans son appartement et qui s'est inquiété quand il a vu plusieurs fois son python s'allonger et se raidir comme une règle le long de lui dans le lit. Alors (je reprends le cours, Thomas Lebrun qui fait l'invité tout à l'heure m'a appelé : il faut qu'il se trouve une perruque...) le type, il est allé voir le vétérinaire et le vétérinaire lui a dit : "Oh, là, là, il faut vous en séparer tout de suite, de votre python, parce qu'il est en train de vous mesurer pour savoir s'il pourra vous avaler !" Bon, si je dormais un peu, moi, au lieu de raconter des bêtises...

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1 Comments:

Anonymous Llou.s said...

Belle journée passée, corbeau de lumière dorée, rencontre sinueuse au détour des clochers abandonnés et d'esprit mêlé.
(Espérant que le cannelé n'a pas connu de fin tragique, esseulé au fond d'une sacoche.)
RDV at the beach _

5:33 AM  

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