Pour Jocelyn
Le soleil se couche quatre ou cinq fois par jour (alors pas de repos pour la tristesse)
Le prisonnier n° 9 est un homme entier / aimer à ce point pour mourir si seul / la mort approche parée de mille couleurs / le monde est un grain de sable, le soleil une étincelle / j’ai recopié dans les étoiles ce livre / grain de sable, étincelle / la mort s’éloigne en chantant / parmi les étendues de cactus / de cactus / on a bien du mal à mourir quand on a le cœur blessé / noce de nuit (noce de nuit) / le courage vient
Etoile et maître / le lac du pont du Gard / l’amour réfugié / dans les bras les unes les autres / réfléchit / dérange la / déchire / couche d’ozone comme un tissu de Perse
Blafard la lune néon / et le feu, c’est la flamme / que t’importe la flamme, que t’importe (musique) / et les notes de Glenn Gould (en association libre) / la lune blafard, c’était le citron / l’odeur et l’orange / ô ciel de la fusée rivée à ses pieds / j’étais assis à côté d’Alain Veinstein / il y a un spectacle de la nuit / la femme se couvre le corps d’eau de citrons jaunes (qu’elle jette) / et Laurent Goumarre est derrière moi / fantômes épuisés / tu te calmes ou c’est moi qui vais te calmer / mon pays me fait mal / les clignotants du ciel / (avec un gilet pare-balles) / quelqu’un dans le ciel n’est pas conscient / de sa respiration / des battements de son cœur / la fête à la télé / même les animaux, les museaux… / pas un souffle d’air / aucun vent / et le temps perdu / pourvu que les faibles survivent / la musique creuse un espace, c’est un miracle / ô libellule !
Une ligne droite ininterrompue sur l’humanité / (de Paulina) / je mets mon esprit dans la salle d’autopsie / (…) indéterminée / j’écris pour employer des mots longs / je (…) pas – mais encore trop / l’étoile Vénus à droite / la musique est si gaie / car je suis amoureux, je t’aime et te désire / Yves-Noël va au théâtre / Yves-Noël consulte ses mails / un Adonis flou (fou) / obèse et flou / l’orgueil roi / la croix de bois / rose rocher (roc) / la boule de pierre / la boule de feu / les clichés qu'embrasse le ciel
Le prisonnier n° 9 est un homme entier / aimer à ce point pour mourir si seul / la mort approche parée de mille couleurs / le monde est un grain de sable, le soleil une étincelle / j’ai recopié dans les étoiles ce livre / grain de sable, étincelle / la mort s’éloigne en chantant / parmi les étendues de cactus / de cactus / on a bien du mal à mourir quand on a le cœur blessé / noce de nuit (noce de nuit) / le courage vient
Etoile et maître / le lac du pont du Gard / l’amour réfugié / dans les bras les unes les autres / réfléchit / dérange la / déchire / couche d’ozone comme un tissu de Perse
Blafard la lune néon / et le feu, c’est la flamme / que t’importe la flamme, que t’importe (musique) / et les notes de Glenn Gould (en association libre) / la lune blafard, c’était le citron / l’odeur et l’orange / ô ciel de la fusée rivée à ses pieds / j’étais assis à côté d’Alain Veinstein / il y a un spectacle de la nuit / la femme se couvre le corps d’eau de citrons jaunes (qu’elle jette) / et Laurent Goumarre est derrière moi / fantômes épuisés / tu te calmes ou c’est moi qui vais te calmer / mon pays me fait mal / les clignotants du ciel / (avec un gilet pare-balles) / quelqu’un dans le ciel n’est pas conscient / de sa respiration / des battements de son cœur / la fête à la télé / même les animaux, les museaux… / pas un souffle d’air / aucun vent / et le temps perdu / pourvu que les faibles survivent / la musique creuse un espace, c’est un miracle / ô libellule !
Une ligne droite ininterrompue sur l’humanité / (de Paulina) / je mets mon esprit dans la salle d’autopsie / (…) indéterminée / j’écris pour employer des mots longs / je (…) pas – mais encore trop / l’étoile Vénus à droite / la musique est si gaie / car je suis amoureux, je t’aime et te désire / Yves-Noël va au théâtre / Yves-Noël consulte ses mails / un Adonis flou (fou) / obèse et flou / l’orgueil roi / la croix de bois / rose rocher (roc) / la boule de pierre / la boule de feu / les clichés qu'embrasse le ciel
Labels: poésie
posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 6:52 AM
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