Friday, August 13, 2010

Shakespeare

Le peuple met des ordures au pouvoir. Il n’y a pas de différence (que d’occasions) entre dictateurs, celui d’Iran, d’Italie, de Russie ou de France. Il faudrait quand même se rendre compte d’une chose : c’est le peuple, l’ultime connerie, le peuple – et c’est nous, le peuple, l’extrême droite, y a qu’à photographier Internet, c’est nous qui gobons les propagandes des gens drogués au pouvoir, très dangereux malades, criminels assoiffés de sang, récidivistes.

« Il a tué mon père, il a tué ma mère, je vote pour lui » (sous-entendu : sinon le massacre continuera).

Je me demande si je vais payer une amende en disant ça. Puisque dans un procès récent le procureur – qui a été suivi – a dit : « Toute liberté a ses limites y compris la liberté d’expression. » On en discute avec mon frère : « Dans le fond, tu as raison. » Ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a pas de différence de nature entre la démocratie (qui n’existe de toute façon absolument pas, mais c’est une autre question) et la dictature. D’ailleurs Milosevitch a été élu. Et Hitler nommé chancelier par le président avec trente pour cent des voix parce que les autres refusaient de s’entendre pour lui faire barrage. L’Afrique montre bien ce que c’est que la politique (si on ne veut pas croire Shakespeare) : ici, c’est policé, mais là-bas, c’est les assassinats. Mais c’est de même nature. On rigole bien avec mon frère parce qu’on trouve une formule qui dédouane comme : « J’ai été au bistro et j’ai entendu ça, je ne sais pas quoi en penser : (suit le texte sus-cité) » Mais ce serait l’objet d’une autre note : contourner la censure. Il y avait une époque où on osait dire qu’on était anarchiste... Mais eux non plus n’ont pas les mains propres. Si j’allais voir les enfants ?

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