Monday, August 02, 2010

Coucou

Cher Yves-Noël,

Je vous aime toujours beaucoup. Ça veut seulement dire que j'ai toujours autant de plaisir à vous lire que d'envie de vous écrire. Bravo pour Avignon ! Je n'y étais pas, mais la lecture de votre blog m'en a dit bien des choses délicieuses. Saviez-vous que Lacan avait consacré une demi-année de son séminaire à une lecture d'Hamlet. Je lisais ça, récemment, passionnément et j'ai pensé à vous, un peu. Non que je vous conseille cette lecture, les lectures sont des rencontres, n'est-ce pas, et le bonheur de certaines tient parfois juste au moment de leur venue - qui peut aussi bien ne pas se représenter. Pendant quelques semaines cette lecture aura fait de moi Hamlet, j'ai vu le spectre de mon père, il m'a dit de ces choses... Je ne vous raconte pas... Nous déménageons, partons sur le disième, en lisière du neuvième. Je vais suivre un cours de théâtre. Peut-être y trouverai-je du plaisir. Je cherche cela, maintenant. Voilà, c'est mon petit mot annuel. Vous partirez en vacances, bientôt. Oui ? Je ne suis plus amoureuse de vous, mais je peux vous dire encore que je vous trouve extraordinaire. Je suis très heureuse de vous avoir connu. Merci pour tout ça,

Véronique

Je retourne à mes caisses, cinquante-deux jusqu'à présent, rien que des livres, quelle honte. J'avais prévu d'en profiter pour en jeter autant que possible mais je n'y suis pas encore arrivée. Hier, comme j'en tenais quelques uns en main, je me disais, quels beaux livres, mais quels beaux livres que j'ai ! Aujourd'hui, je réalise que je disais ça justement de livres que je n'avais pas lus. Bah...

Au revoir, enfant...

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