Tuesday, August 10, 2010

Dans ce théâtre, j'étais très excité

Hello, Hubert !



J'ai trouvé un décor pour jouer l'opérette. (Je me suis retenu d'y passer trop de temps parce que j'aurais voulu y jouer le soir même ou, au moins, en octobre.) C'est un théâtre miniature très David Lynch, de deux cents places, associé à une association caritative. Dans la rue Thubaneau. Ça m'intéresse beaucoup parce que ça relie la pièce de Nathalie au genre "opérette marseillaise" qui a connu son heure de gloire à L'Alcazar un peu plus bas (avant sa destruction). Les personnes âgées qui participent maintenant à ce théâtre de l'Œuvre ont connu L'Alcazar.
Il faudrait Jonathan Capdevielle, il faudrait aussi Thomas Gonzalez... Voilà où j'en suis. Il faudrait de l'argent ! Il faudrait pouvoir jouer une longue série dans ce théâtre, pour faire un peu revivre la splendeur passée. Bien sûr, jouer toute une saison, ce ne serait pas possible, mais, enfin, mon expérience toute récente des vingt-cinq représentations sans relâche d'Avignon m'a montré qu'il était plus "théâtral" et plus "vivant" de jouer en continu plutôt que deux fois ! (Donc déborder le festival.) Je le savais (en théorie), mais je l'ai expérimenté et j'en ai eu la preuve puisqu'on a refusé du monde tous les soirs pendant les dix-huit dernières représentations. Comme on dit : "Ça marche !". Le public en redemande.

Dans ce théâtre, j'étais très excité. La raison de jouer à Marseille qui, jusqu'à présent, me manquait un peu est soudain apparue au grand jour (la rencontre avec Jésus). Le massacre de Marseille commence par celui de L'Alcazar.

Bien à toi



Yves-Noël

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