Friday, August 20, 2010

Le Bonheur, thème

Est-ce que Thomas Bernardt n'était pas, finalement, le Frankenstein de l'Autriche, le naufragé, l'éternel rejeté, son monstre, son déchet, l'éternel malheureux et l'éternel reproche (cf son testament) ?

"Il est toujours juste de dire que tel ou tel homme est un homme malheureux (...) tandis qu'il n'est jamais juste de dire que tel ou tel homme est un homme heureux."

Explication : Oui, parce que le bonheur n'est pas individuel. L'homme pris dans son isolement est forcément malheureux.

Ou comme disait Rebecca : "Loneliness and solitude are two branches of inaccessibility."

Frankenstein, il n'est pas lié. C'est le trou noir braillard. Le reproche absolu, le Baudelaire lucide et pur. Il est le monstre, le défaut parfait.

Et il a, comme public, l'Autriche ! Ah, ah ! Aucune église baroque ne tient face au ridicule de la situation. Et les gens payent quarante euros pour le voir...

"La solitude de l'homme est le chemin de la dégoûtation."

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