Thursday, August 26, 2010

Quelques titres pour la Ménagerie de Verre

On les voit, place aux marquis !

Le Corbillard, ceci dit

Allez dire ça aux feignants d'en haut


On regarde Le moindre geste, le film de Fernand Deligny. Tout le monde suit, j'en suis étonné parce que J. parlait d'une ruse pour y intéresser les ados. D'après la jaquette, elle leur a fait croire que c'était un film d'aventure. J'en ai même rajouté, j'ai dit : "Et, à un moment, ils rencontrent un tyrannosaure...", mais j'ai fait un flop un peu pareil à quand j'ai parlé de Thomas Bernardt en Autriche. Personne n'a relevé. Inapproprié. Moi, je dois lutter contre le sommeil parce que ce n'est que du cinéma, que de l'enregistrement et que c'est exactement le genre de film que j'aimerais faire moi, mais que j'ai du mal à voir chez les autres, le film d'art et essai (après, il est vrai, en avoir bouffé pendant au moins quinze ans). Je me retiens de monter me coucher parce que tout le monde se passionne pour ce montage décousu ("décousu" est peu dire, en fait : dans le désordre) et qu'on se demande si le type (handicapé mental, mais que les enfants prennent en sympathie) va finir par sortir du trou dans lequel il est tombé. Il y a des cartons comme dans les films muets. C'est de là dont sont tirés les titres.

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