Monday, October 25, 2010

Armée des ombres

« Le mot « fantôme » est parfait, il me convient bien. Je vis avec beaucoup de fantômes. Ceux des morts, c’est relativement facile, c’est à la portée de tout le monde. Mais mes fantômes sont souvent ceux de gens vivants. Des gens qui se sont éloignés, auxquels je pense toujours. Des gens que j’ai aimés. »

Quand je regarde « Le Grand Journal » sur Internet, une publicité apparaît souvent avec Kate Moran, le plus souvent silencieusement (je n’ai pas encore compris ce qu’elle vend). Dans cette publicité, Kate, très belle, est un fantôme, elle tourne en boucle dans sa petite boîte tandis que l’actualité défile. L’actuel défile (avec ses invités qui changent). Kate que pourtant je reverrai, je l’espère, est pourtant un fantôme. Quand les comédiens que j’aime, que j’ai aimés, travaillent avec d’autres, ils sont fantômes, ils deviennent des fantômes dans mon monde intérieur. C’est toujours un peu délicat, c’est toujours un peu étrange, ces choses, ces incarnations et ces désincarnations successives. La vie d’un comédien. L’amour d’un comédien. L’habitude d’un comédien. Et les nouveaux qui viennent incarner les fantômes (j’ai souvent cette sensation, je l’ai eue plusieurs fois…) Felix remplaçant Julien, Frédéric remplaçant Hervé, Thomas Gonzalez remplaçant, deux en un (économie), Thomas Scimeca et Jonathan Capdevielle…

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