Fragilité centrale
Shakespeare a écrit quelque part : « And shake the yoke of inauspicious stars / From this worldweary flesh », qu'on peut traduire maladroitement par : « et secouer de notre chair lasse du monde le joug des néfastes étoiles » C'est comme une définition de ce que tu as fait dont c'est peu dire (que de dire) que ça continue de me hanter... Passe un très bon week-end !
Peut-être t'en es-tu aperçu, mais je ne sais pas bien dire ce qui est.
Ni bien l'écrire non plus.
(Sans doute, une des raisons pour lesquelles j'ai choisi de faire ce métier).
Mais Shakespeare l'a fait, alors pourquoi pas moi ?
Un travail abouti doit avoir le goût d'une petite mort : la douleur d'un achèvement, de quelque chose qui se termine, et aussi la jouissance d'un corps hurlant sa joie : « Je meurs mais j'ai vécu ! »
C'est à cet endroit que le théâtre doit être.
C'est à cet endroit que je me sentais pleinement jeudi soir.
J'aimerais mourir comme cela chaque jour, et alors, comme Tchekhov, dire « Champagne » au moment venu.
Encore merci Monsieur Genod.
T'embrasse
PS : Tu es d'ores et déjà sur ma liste.
Encore un autre vers, cette fois de Victor Hugo, qui me fait penser à ce que tu as fait : « L'hydre-Univers tordant son corps écaillé d'astres ». C'est où dans Tchekhov, « Champagne ! » ? Ça m'intéresse... Ta liste... ta liste de profs ? Passe-moi ton mail, plutôt. Voici le mien : yvesnoelgenod@wanadoo.fr
J'envoie un mot à Patrick de Rham, mais j'aimerais bien continuer ce travail (anyway) !
Bises
« Champagne » est le dernier mot qu'a prononcé Tchekhov avant sa mort.
Mon adresse mail est cedric.lep@hotmail.fr
Ma liste de profs, mais surtout des gens avec qui je désire infiniment travailler.
Bises
Ah, je ne connaissais pas cette légende. Je m'arrêtais au « Ich Sterbe » dont Nathalie Sarraute a fait un très beau texte que je disais en spectacle de sortie de mon école à moi (il y a des décennies) vêtu d’un manteau à la russe. Moi aussi, t'es dans ma liste ! A bientôt
Peut-être t'en es-tu aperçu, mais je ne sais pas bien dire ce qui est.
Ni bien l'écrire non plus.
(Sans doute, une des raisons pour lesquelles j'ai choisi de faire ce métier).
Mais Shakespeare l'a fait, alors pourquoi pas moi ?
Un travail abouti doit avoir le goût d'une petite mort : la douleur d'un achèvement, de quelque chose qui se termine, et aussi la jouissance d'un corps hurlant sa joie : « Je meurs mais j'ai vécu ! »
C'est à cet endroit que le théâtre doit être.
C'est à cet endroit que je me sentais pleinement jeudi soir.
J'aimerais mourir comme cela chaque jour, et alors, comme Tchekhov, dire « Champagne » au moment venu.
Encore merci Monsieur Genod.
T'embrasse
PS : Tu es d'ores et déjà sur ma liste.
Encore un autre vers, cette fois de Victor Hugo, qui me fait penser à ce que tu as fait : « L'hydre-Univers tordant son corps écaillé d'astres ». C'est où dans Tchekhov, « Champagne ! » ? Ça m'intéresse... Ta liste... ta liste de profs ? Passe-moi ton mail, plutôt. Voici le mien : yvesnoelgenod@wanadoo.fr
J'envoie un mot à Patrick de Rham, mais j'aimerais bien continuer ce travail (anyway) !
Bises
« Champagne » est le dernier mot qu'a prononcé Tchekhov avant sa mort.
Mon adresse mail est cedric.lep@hotmail.fr
Ma liste de profs, mais surtout des gens avec qui je désire infiniment travailler.
Bises
Ah, je ne connaissais pas cette légende. Je m'arrêtais au « Ich Sterbe » dont Nathalie Sarraute a fait un très beau texte que je disais en spectacle de sortie de mon école à moi (il y a des décennies) vêtu d’un manteau à la russe. Moi aussi, t'es dans ma liste ! A bientôt
Labels: lausanne correspondance
1 Comments:
les choses de la vie ne valent-elle que par le souvenir que l'on en garde?
la vie a fait un noeud à Lausanne
les cordes en gardent la mémoire
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