Sunday, November 28, 2010

Pour Yves-Noël que j’ai adoré rencontrer…

« Sans mémoire de ce qui est agréable, de ce qui est désagréable, il n’est pas question d’être heureux, triste, angoissé, il n’est pas question d’être en colère ou d’être amoureux et on pourrait presque dire qu’un être vivant est une mémoire qui agit. »

Le Faisceau de la récompense

« Nous ne sommes que les autres. Quand nous mourons, c’est les autres que nous avons intériorisés dans notre système nerveux, qui nous ont construit, qui ont construit notre cerveau qui l’ont rempli qui vont mourir. »

Deep ideas
Pulp writer

There is a major flaw in America


Nicolas Dmédé

« Ce qui l’intéressait était au premier plan, le rocher et l’eau, c’est-à-dire le stable et le mouvant, la rencontre des deux et le fait que le stable même, le rocher, n’est en fait lui-même tel qu’il est aujourd’hui que par le résultat d’un mouvement infini et indéfini du monde. C’est ce mouvement qui intéresse Léonard, la grille de perspective tente de saisir ce mouvement comme quelqu’un tenterait de saisir de l’eau dans un filet.
« Le mouvement est ce qui intéresse aussi toute la Renaissance, il intéressait déjà Alberti, qui y consacre de très nombreuses pages. Au XVIe siècle, on dit que la grâce, c’est le mouvement, et qu’il faut savoir le représenter car il est l’essentiel de la peinture. Mais chez Léonard, ce n’est pas seulement l’essentiel de la peinture, c’est l’essentiel du monde. Le monde est mouvement, le monde n’est que mouvement et les formes fixes ne sont que des conventions. » (Page 147, 148 et 149 de Histoires de peintures.)

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