Monday, December 13, 2010

Mourir, je veux dire

« I remember this room very well. » Mes frères. Je vais partir dans la nuit. On parle italien. C’est un film ancien, hollywoodien. Italien, pourtant. Je voulais dire quelque chose sur Duras. Marguerite Duras. Encore. Je me souviens d’une note. Il faudrait que je la retrouve. C’était sur écrire comme Marguerite Duras. C’est plus compliqué que ça… Continuer l’œuvre… La scène de la salle de bain du prince. Non, cesser sa vie avec une femme. A chaque instant. Et alors. S’il me plaît ? Lisez ou pas. Après tout qui je vise ? Vous ? Pas forcément… Mon petit théâtre du bal. Rien regarder de loin… Enfin… Il n’y a rien d’admirable. Et puis on va à pied. Ça, la bonne blague ! La danse en rond. Le pessimisme. Visconti n’était qu’une pédale tyrannique. (Mais enfin, c’est un monument…) Luchino Visconti. Le Milanais. « He had a dark side… » « I will destroy you, mother. » « Souris, souris dans la caméra », « Smile at the camera ». Nuages de fumée autour des yeux… « Love-hate, yes. » La vie tragique. Avec ce bleu d’hiver… Il ne faut pas s’épancher. Ne jamais perdre l’hiver. Le contact. Le ciel. De ta cellule. Sur les ponts de ces ombres. Réussir. Une nouvelle vie. Près du lac de Côme. Sur le lac de Côme. Trois robes ou quinze. Et encore l’heure qui passe. (On a beau ne pas croire au temps…) Je sais ce que je fais. C’est pour ça que je vais arrêter. Suivre l’exemple (de la leçon exemplaire…) (Dans du baroque à foison...) « Mourir, naître, c’est la même chose. Peut-être, c’est mieux mourir, je veux dire. »

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