L'Inversion
La forêt, longue langue à côté, je la sens, c’est la nuit, c’est la lecture (je lis en anglais) et, la forêt, à travers les mots anglais, sans doute, vient dormir, non, pas dormir, afflue, vient respirer, oui, par-dessus mes bras.
Je suis allé dans la forêt, tout à l’heure, au crépuscule, la grande forêt vieille, ancienne (domaniale), vivante. Il y avait de la neige sur le sol, une sorte de mousse de neige (de la couleur que vous savez) et le ciel, à travers la nudité des arbres, la transparence, offrait ses couleurs. J’ai pensé à tant de choses, j’ai pensé à New York, à mes amis Martin et Monica et leurs enfants, j’ai pensé à Caspar David Friedrich (j’y pense tout le temps depuis que je suis revenu de Berlin), j’ai pensé à la ville, à cette forêt qui jouxte la ville, comment on pouvait éviter la ville, comment, peut-être, les bêtes l’évitaient, comment la forêt était maintenant protégée de la ville car la ville moderne, son enceinte, n’est plus bâtie contre la forêt, mais pour.
Je suis allé dans la forêt, tout à l’heure, au crépuscule, la grande forêt vieille, ancienne (domaniale), vivante. Il y avait de la neige sur le sol, une sorte de mousse de neige (de la couleur que vous savez) et le ciel, à travers la nudité des arbres, la transparence, offrait ses couleurs. J’ai pensé à tant de choses, j’ai pensé à New York, à mes amis Martin et Monica et leurs enfants, j’ai pensé à Caspar David Friedrich (j’y pense tout le temps depuis que je suis revenu de Berlin), j’ai pensé à la ville, à cette forêt qui jouxte la ville, comment on pouvait éviter la ville, comment, peut-être, les bêtes l’évitaient, comment la forêt était maintenant protégée de la ville car la ville moderne, son enceinte, n’est plus bâtie contre la forêt, mais pour.
Labels: poésie
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