« J’aime le réel. La vie n’est jamais comme un plateau de danse, lisse et rassurant. Bien sûr, certains ballets réclament un vrai tapis de sol pour la danse. Mais quand cela est nécessaire pour la pièce, j’aime voir une salle se transformer en champ, en étendue d’eau… J’aime l’expérience de la nature par rapport à la danse. Le pas d’un danseur sur l’herbe ou sur de la terre fraîche est complètement différent : sa façon d’être, de se mouvoir est bouleversée. Tout comme un vêtement humide sur un corps provoque d’autres réactions. »

« La danse a ses détails. Certains ne le remarquent pas et en concluent qu’elle n’est plus là. »

« Même au meilleur danseur, je ne pourrais rien donner s’il n’y a pas un échange entre nous. Il faut provoquer la rencontre. »