Le Courant électrique
« Moi, c’que j’veux, moi, c’est la liberté, hein, tu comprends ? La liberté pour tout l’monde. Pour les insectes, pour les êtres humains, pour les planètes, pour tout. »
« Ah, l’humanité est bien malade, hein, la pauvre… J’te jure ! – Elle est malade ? – Ouais, mais c’est ça qu’est touchant. – Elle te touche, l’humanité ? – Ouais, moi, ça m’bouleverse, hein, franchement. »
« Il faut vivre, hein. Il faut mettre double ration de rails, p’is faut foncer, là, tu vois. Faut pas s’occuper du reste. La vie, c’est d’aller s’saouler les nuits entières, danser, baiser, fout’e le camp, voyager, passer les frontières. Il faut s’fout’e de tout, tu vois ? »
« Moi, dans mes yeux, j’ai vous, moi, vous êtes tous en train de vous r’fléter, hein, à qui mieux mieux – à force de projecteurs dont le courant électrique est pris chez la voisine. »
« Ah, l’humanité est bien malade, hein, la pauvre… J’te jure ! – Elle est malade ? – Ouais, mais c’est ça qu’est touchant. – Elle te touche, l’humanité ? – Ouais, moi, ça m’bouleverse, hein, franchement. »
« Il faut vivre, hein. Il faut mettre double ration de rails, p’is faut foncer, là, tu vois. Faut pas s’occuper du reste. La vie, c’est d’aller s’saouler les nuits entières, danser, baiser, fout’e le camp, voyager, passer les frontières. Il faut s’fout’e de tout, tu vois ? »
« Moi, dans mes yeux, j’ai vous, moi, vous êtes tous en train de vous r’fléter, hein, à qui mieux mieux – à force de projecteurs dont le courant électrique est pris chez la voisine. »
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