« Etincelante, mais toujours menacée de défaite… »
Essayage costume pour le spectacle de Bruxelles, Jeanne Balibar (Philippe Klauskinski au piano)
Jeanne Balibar joue le jeu des citations. Elle m’en lit quelques-unes qu’elle a recopiées d’Eric Rohmer.
« Employer toutes nos capacités de maîtrise – qui sont immenses – à prêter le flanc. »
« Mon déchirement toujours entre l’ultra modernité et une forme archéologique du classicisme. »
« Sa plus grande qualité : une vulnérabilité incroyable. »
Elle dit aussi pour expliquer comment elle est allée voir le film La Bocca del Lupo, le très beau film italien dont elle veut s’inspirer pour Bruxelles : « Les choses m’envoient des signes. » Elle veut chanter, à Bruxelles, une chanson de Gaetano Veloso qui dit, quand elle la traduit : « Naviguer, c’est précis, mais, vivre, c’est pas précis. » Elle me montre aussi, sur YouTube, des vidéos sublimes de Domenico Modugno, une chanson qu’elle me traduit, c’est un type qui veut se suicider et que ses amis veulent dissuader de le faire car la vie est merveilleuse. A un moment où il ne chante plus, Domenico Modugno joue le type qui regarde dans le vide et c’est en effet sublime ou merveilleux. On le voit aussi dans un film de Pasolini jouer (en chantant) un marionnettiste qui va jeter ses marionnettes vivantes à la décharge… D’abord le chat a eu peur des plumes vertes, je lui avais demandé de le prendre pour la photo, il l’a griffée... Le lendemain, je la vois au « Petit Journal » aussi rayonnante que je l’ai vue chez elle à la sortie d’un défilé. Elle commente le défilé Balenciaga : « Sublime, élégant, féminin. » N’est-ce pas ce qu’elle veut dire et n’est-ce pas ce qu’elle arrive à dire elle-même exactement dans ce monde grossièrement bruyant, tonitruant... ?
Jeanne Balibar joue le jeu des citations. Elle m’en lit quelques-unes qu’elle a recopiées d’Eric Rohmer.
« Employer toutes nos capacités de maîtrise – qui sont immenses – à prêter le flanc. »
« Mon déchirement toujours entre l’ultra modernité et une forme archéologique du classicisme. »
« Sa plus grande qualité : une vulnérabilité incroyable. »
Elle dit aussi pour expliquer comment elle est allée voir le film La Bocca del Lupo, le très beau film italien dont elle veut s’inspirer pour Bruxelles : « Les choses m’envoient des signes. » Elle veut chanter, à Bruxelles, une chanson de Gaetano Veloso qui dit, quand elle la traduit : « Naviguer, c’est précis, mais, vivre, c’est pas précis. » Elle me montre aussi, sur YouTube, des vidéos sublimes de Domenico Modugno, une chanson qu’elle me traduit, c’est un type qui veut se suicider et que ses amis veulent dissuader de le faire car la vie est merveilleuse. A un moment où il ne chante plus, Domenico Modugno joue le type qui regarde dans le vide et c’est en effet sublime ou merveilleux. On le voit aussi dans un film de Pasolini jouer (en chantant) un marionnettiste qui va jeter ses marionnettes vivantes à la décharge… D’abord le chat a eu peur des plumes vertes, je lui avais demandé de le prendre pour la photo, il l’a griffée... Le lendemain, je la vois au « Petit Journal » aussi rayonnante que je l’ai vue chez elle à la sortie d’un défilé. Elle commente le défilé Balenciaga : « Sublime, élégant, féminin. » N’est-ce pas ce qu’elle veut dire et n’est-ce pas ce qu’elle arrive à dire elle-même exactement dans ce monde grossièrement bruyant, tonitruant... ?
Labels: paris bruxelles citation
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