Tuesday, May 24, 2011

Duncan, la transgression

La seule chose qui peut saper ce travail, c’est de ne pas aller bien. La seule chose obligatoire, c’est d’aller bien. Etre heureux. La seule chose interdite, c’est de souffrir. Je l’ai déjà dit, je l’ai toujours dit, je l’ai dit dès le début, les gosses l’ont vérifié quand ils ont fini par comprendre – avec l’aide – inestimable – de Chétouane – premier public – et de l’aube – première lumière – et du chant des oiseaux qu’imite à la perfection Simon Gauchet – le Breton de souche – qui vient du même village – près de Saint-Malo – que Zabo – la créatrice de bijoux qui vit à Berlin et qui l’a reconnu comme ressemblant à son cousin – étrangement – quand il a commencé avec le texte terrible – et doux – de Joseph Beuys – sur la blessure et puis nos incapacités –et néanmoins la volonté de l’Allemagne d’apporter qqch au monde, de guider… Jeanne raconte que tous ses amis allemands, ses amis de Berlin – et pas des moindres – Alexander Scheer, Martin Wuttke, etc. – trouvent très drôle la sortie de Lars von Trier à Cannes. Vous savez : je comprends Hitler, je ne veux pas dire que je l’approuve, mais je le comprends car j’ai longtemps cru que j’étais juif, mais j’ai découvert que je suis nazi, etc. – Maintenant, je crois que, chaque fois que j’écrirai : « etc. », je penserai que c’est le dernier mot écrit par Antonin Artaud juste avant sa mort. « éternel / etc. etc. »

Helen Hessel, oui, celle de Jules et Jim, a dit à son enfant qui est maintenant Stéphane Hessel, très âgé, elle lui a dit – je l’ai déjà noté – mais je le redis, de mémoire : « Si tu es heureux, tu rendras les autres heureux. » Voilà son enseignement, à Helen Hessel, oui, celle de Jules et Jim – et les gosses l’ont compris : ils ont hier soir rendu les autres heureux : quelle méthode ? Comme dit Jane Fonda : « Good genes and champagne ! »

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