Monday, July 25, 2011

Vous, les étoiles et moi

« Il y a de l’inconnaissable définitif. »
« L’acte d’observation perturbe l’objet observé, mais pas nécessairement au niveau humain, mais au niveau des particules élémentaires. »
« On peut être une chose et son contraire. La vérité est une chose et la contre-vérité est également une vérité. »
« Jamais personne ne pourra chevaucher la lumière. »
« Ce qui compose la nature au plus profond est ondulatoire et corpusculaire. Deux notions, l’une venant évidemment des champs, l’onde, les blés ondulent ou bien l’onde marine, quelque chose qui fluctue doucement et l’autre venant également des champs, le grain. »
« La dualité est en nous effectivement. Et la violence est aussi en nous parce que cette matière-là est née d’une explosion qu’on appelle le Big Bang.»
« La lumière est, par rapport au vide, ce que la fille est par rapport au père. »
« Ce qui se manifeste, c’est le point, c’est la particule, c’est le corpuscule, alors que ce qui est latent, ce qui n’est descriptible qu’en termes probabilistes… Donc il existe une densité de probabilité de présence – voyez à quel point c’est poétique. « Densité de probabilité de présence. » On dit pas : « Cette chose est là », on dit : « Il existe une densité de probabilité de présence pour que, à cette seconde, telle particule soit là… » Donc le vide n’existe plus. Pourquoi ? Parce que le vide est assimilable au néant. Le néant se caractérise par le chiffre zéro. Mais zéro est trop précis pour être quantique. »
« Le rien n’existe pas. »
« Le vide est fleuri. Ce que nous considérons comme l’absence de toute chose, le vide, le vide interstellaire, interplanétaire, le vide est une banque, une agence de communication. »
« Si vous voulez, des particules sont échangées comme de la monnaie. Par les particules réelles dont j’ai parlé. »
« Et les particules échangées transmettent les interactions, c’est-à-dire les forces. »
« Mais rien n’est au repos. »
« Le repos absolu n’existe pas. »
« On ne peut pas savoir à la fois, avec une précision absolue, simultanément, donc, où une particule est et où elle va – et ceci n’est pas lié à des défauts de nos instruments, c’est l’incertitude intrinsèque de la nature et on est obligé de l’admettre. »
« Il y a une incertitude intrinsèque qui ne sera jamais vaincue, qui sera toujours présente et c’est le jeu entre les rouages, c’est ce qui permet le fonctionnement harmonieux du monde, en réalité. »
« L’incertitude peut être codifiée. »
« Nous ne sommes pas dans le chaos total. »
« C’est une incertitude entre les coordonnées de position et celles d’impulsion – c’est-à-dire, l’impulsion, c’est le produit de la masse par la vitesse – d’une part. Mais peut-être plus important encore, c’est une incertitude entre l’énergie et le temps. »
« Plus la durée de l’observation d’un phénomène est courte et plus il est fluctuant. »
« L’instabilité n’est qu’apparente parce que nos clichés ne sont pas assez rapides pour voir l’écume de l’espace-temps, pour voir qu’en réalité, la création est permanente. »
« La nature emprunte au vide des sommes – des particules ou des masses ou des énergies – d’autant plus grandes qu’elle les rembourse rapidement. »
« On peut emprunter beaucoup, mais sur un temps très court. »
« Qu’est-ce donc que la Création sinon un emprunt d’intelligence sur un temps très court ? »
« Et donc je prétends qu’on peut créer un univers. »

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