Thursday, August 25, 2011

Le Pasteur lisait à voix haute le parfum des prières




J’aimerais être heureux, mais je ne sais pas comment m’y prendre. C’est calmement que j’écris cette phrase. La recherche du bonheur ou plutôt son avenir est la chose la plus sincère et la plus intime que je puisse écrire, Olivier Steiner comprend cela. Et que je ne sache pas comment m’y prendre, tous mes amis le comprendront (c’est pourquoi je l’écris ici). Je suis dans un train avec un presque inconnu. Nous revenons d’un pays presque inconnu. C’est une saison bizarre. D’abord, j’imagine que c’est dimanche, mais ce n’est pas dimanche. C’est l’été, mais ce n’est déjà plus l’été (dans l’idée, c’est déjà fini). Et puis il y a la vie, mais il y a la maladie. Il y a l’énergie affalée. Il y a le jour, mais il y a déjà la nuit. Le type dans le train s’appelle Benoît. Il lit un livre que je lui ai volé : Muriel Spark, L’Ingénieur culturel.
Quand Robert Badinter a été engagé par Coco Chanel, en 1970 (je ne sais quelle affaire), il lui a dit : « Je suis Juif, vous le savez ? » et elle lui a répondu : « Oui. Ça m’est égal. Je n’ai rien contre les Juifs. »
Ô le beau soir d’automne...
« Lampadaire », il y avait ce mot dans le livre, ce mot dans le train et aussi ce mot dans la campagne autour de Nevers. Nevers, c’est le titre du film qui se préparait, j’avais participé à un tournage.



Photos de tournage



















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