Je retrouve deux citations écrites au crayon sur des post-its. Je les ai peut-être aussi déjà notées ici, mais quand ? où ? – ce blog est comme la mémoire : la mémoire de l’oubli. J’aimerais d’ailleurs beaucoup – j’en sens l’ambition – que ce blog se mette à tourner en rond, que ce blog se repasse et que je me mette à réécrire exactement ce que j’ai déjà écrit – dans l’infini, ce serait possible. Dans l’infini, une bande de singes tapant au hasard sur des machines à écrire finirait par réécrire les œuvres complètes de William Shakespeare. Et pourquoi pas ? Ces citations disent : « Ecrire, ce n’est pas se révéler, c’est projeter de soi-même l’image qu’on voudrait voir retenue par les autres, une image essentielle à découvrir pour chacun. » & : « Il n’y a pas d’âge pour réapprendre à vivre. On dirait même que l’on ne fait que ça toute sa vie ; repartir, recommencer, respirer : comme si l’on n’apprenait rien sur l’existence, sauf parfois une caractéristique inconnue de nous et de nos amis. » Bien entendu, je replace ces citations en situation (où je les ai trouvées), sur une table de chevet, comme tombées du lit-livre.
Au dos, il y a ceci : « Je n’ai rien perdu de grave (au contraire) ».
Au dos, il y a ceci : « Je n’ai rien perdu de grave (au contraire) ».
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