Friday, December 30, 2011

Deux poèmes




Le Mot rayé



Les diamants dégoulinent de ma poche vers votre dos, les foulards

Le chevalier se promène un livre à la main

J'ai fait noyer ma tête dans un bac de linge, de nuit, de lac, mes paupières se sont tues

Il faut tout imaginer, c'est la maison, la meurtrissure, la buanderie

Lire, c'est entre deux nuits, entre deux rives

(Et elle s'amuse si adroitement...)

Les actes, les scènes, une petite scène, ton oeil...

Des scènes d'amour se greffent (dans mon esprit malade) sur d'autres scènes, je confonds la pièce, ou la scène…

Dois-je fermer, ouvrir les yeux – où est ma virilité dans l'histoire ?

Mais l'un des traits du meurtre – du neutre...

La joie, la liberté, qqch lâche, féminin-masculin, cousines aux cheveux courts, India Song...

– Autant de secrets en laissant autant de place aux mensonges –

On lira des carnets décrivant « une vie »…

L'un des pied est froid, je n'ai trouvé qu'une chaussette

« Les mots refroidissent de saison en saison… »






Ce démenti de chef-d'œuvre

L'époque maint'nant

De loin, on dirait des vraies personnes qui parlent dans la vraie vie

Il n'y a rien à couper

Je me sens baigné par une intelligibilité

Courir sur une plage avec une épée

L'hasard

Le bien que l'on me veut

La cave du subconscient

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