Sunday, December 25, 2011

Le Club des incorrigibles optimistes




Voici Liliane, j’ai fini de relire le livre, demain je pars au Mexique, toi, tu rentres en hospitalisation. Je penserai à toi, le 26, le 27 et les jours suivants… J’espère que tu vas t’en sortir. Cette fois encore. Tu m’as demandé d’attendre avant de t’envoyer le livre. Je vais attendre. Disons dix jours, je ne sais pas… Le livre, que veux-tu que je t’en dise ? Je voulais t’en parler. Mais je viens de le relire. Je trouve que ça se tient. J’espère qu’il te plaira. C’est tout. J’ai rien à en dire, finalement car je trouve qu’il nomme son mode d’emploi en s’écrivant, en se lisant, il donne les clés, il dit tout tout de suite et ensuite il déploie, il varie, il atteint son but : n’avoir plus rien à dire. Il s’assèche. De lui-même. Il n’avait rien à dire. C’est fini, c’est passé. Comme une vallée sans rivière. C’est une histoire d’eau et de rêve – et du sol qui la compose. Eau qui descend une pente et se cache sous terre, pourrait être son titre. Aussi.

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