Publié par Chopina94
http://lairedutemps.blogspot.com/2011/12/je-peux-oui-de-yves-noel-genod.html
– je peux / – oui, de Yves-Noël Genod n'est pas vraiment une pièce de théâtre, pas vraiment un spectacle, c'est plutôt une « expérience sensorielle » teintée de poésie.
C'était agréable de se laisser entraîner par Yves-Noël Genod lui-même dans le théâtre de la Cité internationale universitaire, de s'installer dans la salle où les gradins avaient été enlevés et des chaises et coussins disposés en carré autour d'un espace vide. Comme dans une exposition d'art contemporain, on se demande pour chaque objet et certaines personnes s'ils sont factices ou réels, notamment un vieux curé qui déambule parmi les spectateurs qui s'installent, puis s'évapore discrètement.
« Si un homme traversait le Paradis en songe, qu'il reçut une fleur comme preuve de son passage, et qu'à son réveil, il trouvât cette fleur dans ses mains ... que dire alors ? »
Cela commence par un fumigène qui crache doucement une fumée blanche et dense, elle évolue lentement dans le noir, et prend la forme d'un nuage scintillant d'une lumière changeante : image impressionnante et très belle qui nous transporte dans l'illusion d'être dans le ciel et où l'observation des volutes qui évoluent lentement et gracieusement dans l'espace nous plonge dans un état d'apesanteur.
L'accompagnement sonore est composé de silences, de mélodies douces au piano, de chants, de lectures de textes, d'extraits de bulletin méteo d'une radio américaine, ...
« Que reste-t-il d'un spectacle quand il a disparu et peut-on en parler sur scène ? »
Puis Joëlle Gayot, journaliste de radio, entre dans cet espace pour lire le texte qu'elle a rédigé sur ce spectacle. Démarche surprenante d'écouter une critique directement dans le cadre d'une représentation mais qui capte l'attention tant le texte est intéressant et sensible.
Pas d'applaudissements à la fin, car il n'y a pas vraiment de fin, mais une lente dislocation des spectateurs, à l'image des volutes de fumigènes qui évoluaient parmi les spectateurs, après que les artistes de cette performance soient venus servir du champagne aux spectateurs ...
– je peux / – oui, de Yves-Noël Genod n'est pas vraiment une pièce de théâtre, pas vraiment un spectacle, c'est plutôt une « expérience sensorielle » teintée de poésie.
C'était agréable de se laisser entraîner par Yves-Noël Genod lui-même dans le théâtre de la Cité internationale universitaire, de s'installer dans la salle où les gradins avaient été enlevés et des chaises et coussins disposés en carré autour d'un espace vide. Comme dans une exposition d'art contemporain, on se demande pour chaque objet et certaines personnes s'ils sont factices ou réels, notamment un vieux curé qui déambule parmi les spectateurs qui s'installent, puis s'évapore discrètement.
« Si un homme traversait le Paradis en songe, qu'il reçut une fleur comme preuve de son passage, et qu'à son réveil, il trouvât cette fleur dans ses mains ... que dire alors ? »
Cela commence par un fumigène qui crache doucement une fumée blanche et dense, elle évolue lentement dans le noir, et prend la forme d'un nuage scintillant d'une lumière changeante : image impressionnante et très belle qui nous transporte dans l'illusion d'être dans le ciel et où l'observation des volutes qui évoluent lentement et gracieusement dans l'espace nous plonge dans un état d'apesanteur.
L'accompagnement sonore est composé de silences, de mélodies douces au piano, de chants, de lectures de textes, d'extraits de bulletin méteo d'une radio américaine, ...
« Que reste-t-il d'un spectacle quand il a disparu et peut-on en parler sur scène ? »
Puis Joëlle Gayot, journaliste de radio, entre dans cet espace pour lire le texte qu'elle a rédigé sur ce spectacle. Démarche surprenante d'écouter une critique directement dans le cadre d'une représentation mais qui capte l'attention tant le texte est intéressant et sensible.
Pas d'applaudissements à la fin, car il n'y a pas vraiment de fin, mais une lente dislocation des spectateurs, à l'image des volutes de fumigènes qui évoluaient parmi les spectateurs, après que les artistes de cette performance soient venus servir du champagne aux spectateurs ...
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