Tuesday, December 13, 2011

L’amitié avec Olivier Steiner...




L’amitié avec Olivier Steiner date exactement d’un moment précis. On était – c’était l’été – dans l’appartement bourgeois de la rue Michelet qui était vide pendant cette période de l’été et Olivier m’a fait écouter son ACR* et, en particulier, la lecture d’un bout de texte de Duras demandé à Fanny Ardant, ce qu’elle avait fait très gentiment sur son répondeur parce qu’elle était en tournage en Roumanie. Et alors, j’ai tellement ri, tellement ri : je suis tombé instantanément amoureux de Fanny Ardant et ami – en amitié vraiment – d’Olivier Steiner : on rit si rarement, tout est tellement sérieux, tragique, la misère humaine, l’administration. Alors, quand on rit, eh bien, c’est, ça, l’amitié : on a été capable, une fois, de rire ensemble. J’étais assis à côté de Nadia Lauro pour la dernière de – je peux / – oui et, grâce à elle, j’ai ri, je ne me doutais pas qu’on pouvais rire à un spectacle fantôme comme celui-là – où il y a si peu – mais on a ri plusieurs fois, oui.



Ce qui est drôle, Fanny Ardant disant du Duras, c'est que Fanny Ardant a déjà tellement une diction extrême (pas toujours, pas dans la pièce qu'elle joue en ce moment, mais enfin, souvent), tellement déjà baroque et qu'elle veut en plus, là, avec Duras, comme elle le dit dans l'émission que je viens d'écouter (Projection privée) : elle voudrait (en plus) parler comme elle. Fanny imitant Marguerite, moi, je trouve que c'est à se tordre (surtout sur le répondeur d'Olivier Steiner dont j'ai appris que c'était d'ailleurs un pseudo, Olivier Steiner, par Marlène, je l'ai appris, hier, je me disais aussi...) Trop de Duras tue (mais crée du sketch).






* Atelier de création radiophonique

2 Comments:

Anonymous OS said...

L'amitié avec Yves-Noël Genod

Marrant comme les vécus peuvent différer. Pour moi ce n'est pas du tout ce moment-là. Même si je comprends ce que tu veux dire. Pour moi c'était avant. On devait se voir, prendre un verre vers la rue du Faubourg Saint Denis. Tu m'as finalement donné rdv dans une boutique de perruques. On en a essayé tout plein. Aucune ne m'allait. Toi en revanche tu avais une tête à ça. Après nous avons été chez Jeannette. Puis d'un coup, comme ça, tu m'as dit : tu as déjà fait la pute, toi ? J'ai eu le souffle coupé, je ne m'y attendais pas. Mais j'ai dit oui. Pas de place pour le mensonge.
Autrement Marlène a raison, OS est un nom choisi. Ce n'est pas celui de la naissance, mais c'est le vrai.

5:28 AM  
Anonymous Anonymous said...

Evidemment/ Aurélia/ Steiner/ mais pas que..

10:44 AM  

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