A toute l'équipe
Ça se passe bien. La salle est sublime. L’équipe technique subtile et agréable. Bonheur de rencontrer un vrai noir de théâtre, denrée si rare depuis une dizaine d’années. Et puis j’ai la chance que Philippe Gladieux qui a l’air d’un éclairagiste hors pair m’ait pris en amitié et m’accompagne sur ces deux travaux. Bref, on est content.
Je ne sais pas où en sont les réservations. Sur les générales, impossible d’annoncer la réservation, ça se fait par le bouche-à-oreille, par les gens rencontrés directement beaucoup plus que par le mailing ou Facebook. Mais, sur le nombre, je ne pense vraiment pas qu’il y en ait plus que 60, pourquoi ? Parce qu’à la Ménagerie de verre, samedi, il y en avait 80 (la salle était pleine), mais il y avait 9 acteurs et, en plus, parmi ces 9, Jeanne Balibar et Valérie Dréville d’annoncées. Nous pourrions remplir les générales et remplir les représentations, je sais le faire, je l’ai souvent fait et sur des durées. J’ai constaté qu’il ne fallait qu’une condition pour remplir : que le théâtre et moi-même soyons unis dans ce même but. S’il y a un différent, un frein, ça ne remplit pas (ce qui n’est pas non plus très grave). En tout cas, l’enthousiasme n’est pas le même. Cela ne veut pas dire que j’espère que les équipes des théâtres aiment mon travail, non, ça, ça m’est complètement égal. On travaille ensemble, c’est tout. Je suis l’artiste. (Si jamais ça se remplissait, Thomas (je viens de le lui demander), serait prêt à donner une supplémentaire le 12.)
J’ai déjà dit dans mon précédent mail (à Jean-Marie) que ne changeaient rien à la qualité de mes spectacles l’accord ou le désaccord avec les équipes des théâtres (j’ai connu les deux) et que, bien sûr, je n’avais rien contre la bonne entente ! J’ai recopié dans « le Monde » une phrase ou deux de la photographe Dominique Issermann dont celle-ci dans laquelle je me reconnais : « Je me sens responsable de ma liberté, je ne suis pas là pour dire oui, mais pour donner une forme à des rêves. » Je n’ai pas d’inquiétude pour ma liberté, un tout petit peu plus pour celle de Thomas (il ne faut pas qu’il ait peur et les acteurs ont tellement peur, c’est ça le malheur « Tout le travail consiste à calmer leur peur », avait dit Klaus Michael Grüber). En tout cas, croyez, une fois encore, que j’ai beaucoup de respect pour chacun de vous personnellement et pour ce théâtre à l’identité si forte (dans lequel j’ai moi-même joué des choses qui m’ont marqué à vie, Régy et Tanguy), beaucoup de respect aussi pour la manière de Jean-Marie et pour ses choix, sa cohérence – et particulièrement flatté d’être là ! Si en plus ça se passe bien, alors…
A tout de suite
Yves-Noël
Ça se passe bien. La salle est sublime. L’équipe technique subtile et agréable. Bonheur de rencontrer un vrai noir de théâtre, denrée si rare depuis une dizaine d’années. Et puis j’ai la chance que Philippe Gladieux qui a l’air d’un éclairagiste hors pair m’ait pris en amitié et m’accompagne sur ces deux travaux. Bref, on est content.
Je ne sais pas où en sont les réservations. Sur les générales, impossible d’annoncer la réservation, ça se fait par le bouche-à-oreille, par les gens rencontrés directement beaucoup plus que par le mailing ou Facebook. Mais, sur le nombre, je ne pense vraiment pas qu’il y en ait plus que 60, pourquoi ? Parce qu’à la Ménagerie de verre, samedi, il y en avait 80 (la salle était pleine), mais il y avait 9 acteurs et, en plus, parmi ces 9, Jeanne Balibar et Valérie Dréville d’annoncées. Nous pourrions remplir les générales et remplir les représentations, je sais le faire, je l’ai souvent fait et sur des durées. J’ai constaté qu’il ne fallait qu’une condition pour remplir : que le théâtre et moi-même soyons unis dans ce même but. S’il y a un différent, un frein, ça ne remplit pas (ce qui n’est pas non plus très grave). En tout cas, l’enthousiasme n’est pas le même. Cela ne veut pas dire que j’espère que les équipes des théâtres aiment mon travail, non, ça, ça m’est complètement égal. On travaille ensemble, c’est tout. Je suis l’artiste. (Si jamais ça se remplissait, Thomas (je viens de le lui demander), serait prêt à donner une supplémentaire le 12.)
J’ai déjà dit dans mon précédent mail (à Jean-Marie) que ne changeaient rien à la qualité de mes spectacles l’accord ou le désaccord avec les équipes des théâtres (j’ai connu les deux) et que, bien sûr, je n’avais rien contre la bonne entente ! J’ai recopié dans « le Monde » une phrase ou deux de la photographe Dominique Issermann dont celle-ci dans laquelle je me reconnais : « Je me sens responsable de ma liberté, je ne suis pas là pour dire oui, mais pour donner une forme à des rêves. » Je n’ai pas d’inquiétude pour ma liberté, un tout petit peu plus pour celle de Thomas (il ne faut pas qu’il ait peur et les acteurs ont tellement peur, c’est ça le malheur « Tout le travail consiste à calmer leur peur », avait dit Klaus Michael Grüber). En tout cas, croyez, une fois encore, que j’ai beaucoup de respect pour chacun de vous personnellement et pour ce théâtre à l’identité si forte (dans lequel j’ai moi-même joué des choses qui m’ont marqué à vie, Régy et Tanguy), beaucoup de respect aussi pour la manière de Jean-Marie et pour ses choix, sa cohérence – et particulièrement flatté d’être là ! Si en plus ça se passe bien, alors…
A tout de suite
Yves-Noël
Labels: bastille correspondance
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